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Nantes : un homme placé en garde à vue après avoir été surpris en train de filmer une jeune femme dans une cabine d’essayage

La jeune femme de 26 ans était en train d'essayer un maillot de bain dans une cabine lorsqu’elle a repéré une lumière rouge provenant du sol. Il s’agissait d’un smartphone.

franceinfo

Radio France

Publié le 04/04/2018 17:19

Temps de lecture : 2min

Une enseigne Décathlon de Villeneuve d'Ascq, dans le Nord. (illustration) (PHILIPPE HUGUEN / AFP) — Une enseigne Décathlon de Villeneuve d'Ascq, dans le Nord. (illustration) (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Un homme âgé de 53 ans a été placé en garde à vue à Nantes (Loire-Atlantique), mardi 3 avril après avoir filmé une jeune femme dans une cabine d’essayage du magasin Décathlon, dans la zone Atlantis de Saint-Herblain dans la banlieue ouest de Nantes, a appris franceinfo mercredi 4 avril par un communiqué de la police nationale nantaise.

Intercepté par le vigile et le responsable du magasin

Une jeune femme de 26 ans est en train de se déshabiller pour essayer un maillot de bain, dans une cabine, lorsqu’elle repère une lumière rouge provenant du sol. Il s’agissait d’un smartphone. Son propriétaire, installé, dans une cabine voisine, a immédiatement récupéré son téléphone, avant de tenter de quitter les lieux. Mais, la jeune femme a tout de suite prévenu le personnel. Le vigile et le responsable du magasin ont pu intercepter, vers 16h45, le quinquagénaire avant qu’il ne quitte le magasin.

Une vidéo plus ancienne retrouvée sur son téléphone

L'homme avait sur lui, deux smartphones. Il a eu le temps d’effacer la vidéo de la jeune femme, mais une vidéo plus ancienne, du 28 février dernier, a été retrouvée dans un des téléphones. Cette vidéo du 28 février a été réalisée dans un magasin Décathlon, à Saumur (Maine-et-Loire). Il a reconnu de lui-même avoir fait une autre vidéo, l’été 2017, dans un décathlon de La Roche-sur-Yon, en Vendée.

Lors de sa garde à vue pour "atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement, ou transmission de l’image d’une personne", ce commercial a nié avoir des vidéos de même nature à son domicile. En revanche, il a reconnu avoir besoin d'un suivi psychologique "pour traiter ses pulsions". Convoqué par la justice, il sera fixé sur son sort le 17 mai prochain.