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Nantes : en garde à vue, ils avouent avoir étranglé et jeté un homme dans la Loire

Les garde à vue des suspects ont été prolongées jusqu'à dimanche.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 08/10/2016 20:50

Temps de lecture : 1min

Une affiche d'appel à témoignages placardée à Nantes (Loire-Atlantique) après la disparition de Romain Barré, dans la nuit du 27 au 28 septembre 2016. (MAXPPP) — Une affiche d'appel à témoignages placardée à Nantes (Loire-Atlantique) après la disparition de Romain Barré, dans la nuit du 27 au 28 septembre 2016. (MAXPPP)

Plusieurs suspects placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la disparition à Nantes (Loire-Atlantique) de Romain Barré, 38 ans, ont avoué l'avoir étranglé, avant de jeter son corps dans la Loire. Le parquet l'a indiqué samedi 8 octobre.

Romain Barré, agent immobilier à Nantes, "aurait été tué le soir de sa disparition", dans la nuit du 27 au 28 septembre, "et son corps aurait été jeté dans la Loire", a déclaré Pierre Sennès, procureur de la République de Nantes.

"C'est la version retenue qui résulte des auditions" de cinq personnes, quatre hommes et une femme, placées en garde à vue depuis vendredi dans le cadre de cette enquête menée par la police judiciaire de Nantes, a précisé le procureur.

Le corps toujours introuvable

Les gardes à vue de ces cinq personnes ont été prolongées samedi et leurs auditions vont se poursuivre jusqu'à dimanche, avant leur déferrement au parquet de Nantes pour "clarifier le rôle de chacun", toutes n'étant "pas impliquées au même degré", a souligné Pierre Sennès.

Romain Barré avait été vu pour la dernière fois le 28 septembre vers 1 heure du matin, alors qu'il sortait d'un restaurant du centre de Nantes. Il se serait assoupi au volant et aurait été tué par strangulation lors d'une tentative de vol de son véhicule, selon le magistrat.

Le corps de la victime n'avait pas été retrouvé samedi soir, a-t-il indiqué. Son véhicule avait quant à lui été découvert dimanche, trois jours après le signalement de sa disparition par sa compagne, à Bouguenais, une commune voisine au sud de Nantes.