Un homme détenu pour un des meurtres de l'Essonne en grève de la faim
Il a été placé en détention en décembre pour le premier des quatre assassinats. Il a avoué le meurtre, puis s'est rétracté. Cet homme de 46 ans sera entendu par un juge d'instruction mercredi.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2012/04/11/120405LPA3451.jpg)
"Il a entamé une première [grève de la faim], a arrêté puis a recommencé. Il déjà perdu une bonne dizaine de kilos. Il explique juste une chose : il n'a jamais tenu d'armes dans la main." L'avocate de l'homme détenu pour le premier des quatre meurtres de l'Essonne a affirmé mardi 10 avril que son client était en grève de la faim. Il doit être de nouveau entendu mercredi par le juge d'instruction.
Cet homme de 46 ans a été mis en examen le 3 décembre 2011. Il est soupçonné du meurtre, le 27 novembre à Juvisy-sur-Orge (Essonne), de Nathalie Davids. Il avait entretenu une liaison avec cette femme de 35 ans, tuée par balle dans le parking de son immeuble. En décembre, il a avoué le meurtre avant de se rétracter.
L'homme vivait à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine) avant son incarcération. Son casier judiciaire est vierge. Selon la procureure de la République d'Evry, Marie-Suzanne Le Quéau, cet homme est un travailleur handicapé, sans emploi au moment des faits. Certains de ses amis ont toutefois indiqué samedi qu'il venait de retrouver un emploi dans le bâtiment au moment de son incarcération. Ils le décrivent comme "mythomane" et "un peu simplet", selon l'AFP.
En prison au moment des trois autres meurtres
Mis en cause par des éléments matériels, le quadragénaire était en prison au moment où ont été commis les trois autres meurtres en Essonne, avec la même arme, les 22 février à Juvisy-sur-Orge, 17 mars à Ris-Orangis et 5 avril à Grigny. Toutefois, s'il existe des "similitudes" dans trois des quatre assassinats, le lien entre le premier meurtre, pour lequel ce suspect est incarcéré, et les trois autres n'est pas établi.
Par ailleurs, la direction régionale de la police judiciaire de Versailles, en charge de l'enquête, recherche toujours une moto Suzuki modèle GSX-R 750 ou 1000 année 2001-2002 de couleur bleue et blanche. Elle a renouvelé mardi l'appel à témoins lancé vendredi.
À regarder
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter