Violences de l'ultradroite après la mort de Thomas : Gérald Darmanin appelle les préfets et les responsables des forces de l'ordre à la fermeté
Dans un télégramme envoyé lundi, le ministre de l'Intérieur demande "une fermeté systématique afin de procéder aux interpellations dès la naissance d'un trouble".
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Fermeté et mobilisation. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a appelé, dans un télégramme, lundi 27 novembre, les préfets et les responsables de la police et de la gendarmerie à la mobilisation pour prévenir tout rassemblement pouvant conduire à des actions violentes, notamment de la part de "groupes d'ultradroite". Il leur demande également "une fermeté systématique afin de procéder aux interpellations dès la naissance d'un trouble". Ce document a été diffusé après les attroupements violents organisés par l'ultradroite samedi soir à Romans-sur-Isère, en guise de représailles après le meurtre par arme blanche du jeune Thomas lors d'une fête de village à Crépol (Drôme).
"Ces actions, qui visent à ajouter du désordre, de la violence et de la division dans notre société, écrit Gérald Darmanin, ne doivent pas nous détourner de notre action résolue contre les délinquants et ces individus ensauvagés qui doivent être l'objet d'une répression déterminée". "Dans ce contexte dont les groupes d'ultradroite comme d'ultragauche se saisissent pour troubler l'ordre public, il est indispensable que l'ensemble des services (...) demeurent pleinement mobilisés afin de prévenir tout attroupement ou manifestation non déclarée visant à mener des actions violentes contre les personnes et les biens", poursuit le ministre.
Samedi, une centaine de militants d'ultradroite se sont retrouvés à Romans-sur-Isère "pour en découdre", selon les autorités, avec les habitants du quartier de la Monnaie, dont seraient issus certains des suspects du drame de Crépol. Les militants cagoulés ont été repoussés par les forces de l'ordre qui ont procédé à une vingtaine d'interpellations. Dimanche, un nouveau rassemblement d'ultradroite a débouché sur sept interpellations, dont quatre jeunes de la Monnaie. Lundi, des peines de 6 à 10 mois de prison ferme ont été prononcées contre six de ces militants d'ultradroite, jugés en comparution immédiate à Valence notamment pour "violences sur policiers".
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