Meurtre d'Alexandre à Pau : le principal suspect a avoué
Les gardes à vue de trois personnes, entendues depuis samedi après-midi à Pau, ont débouché samedi soir sur la mise en examen d'une femme et de deux hommes pour assassinat, mais aussi sur les aveux du principal suspect, mis en examen lui aussi dimanche matin. Le jeune Alexandre Junca avait disparu en juin 2011, et son corps avait ensuite été retrouvé découpé en plusieurs morceaux.
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Nous sommes encore loin de connaître toute la vérité dans l'histoire de la disparition d'Alexandre Junca, 13 ans, le 4 juin 2011. Son corps, découpé en morceaux, avait été retrouvé en plusieurs fois, les 26 juin, puis les 19 et 20 octobre dans le Gave de Pau. Mais depuis samedi soir, le scénario de son meurtre commence à se dessiner.
Quatre mises en examen
Une femme de 47 ans a été mise en examen au terme de son audition par le juge des libertés et de la détention (JLD) pour assassinat, avec des circonstances aggravantes d'actes de torture et de barbarie, sur un mineur de quinze ans. Un homme, âgé de 25 ans, a été mis en examen sous les mêmes motifs. Une troisième personne, un homme âgé de 74 ans, a également été mis en examen.
Sans oublier le principal suspect, Mickaël Baerhel, lui aussi mis en examen pour assassinat et écroué au terme de son audition dimanche matin.
Le principal suspect passe aux aveux
Le jeune homme de 26 ans considéré comme le principal suspect a finalement avoué samedi soir. Depuis quelques jours, il cheminait vers ces aveux, reconnaissant avoir croisé Alexandre Junca le soir des faits. Il a reconnu l'avoir tué à coups de marteau. La femme mise en examen était à l'époque des faits la compagne de ce suspect principal.
Devant le juge d'instruction, il a avoué avoir frappé l'adolescent "parce qu'il avait la rage" , et qu'il était "alcoolisé" .
Au total, six personnes ont été placées en garde à vue depuis mercredi dernier dans la région de Pau. Deux d'entre elles ont été remises en liberté. Reste à éclaircir désormais les causes exactes de la mort ; il n'est pas encore absolument certain que les coups portés à la tête à l'aide du marteau aient été fatals à la jeune victime.
Les parents d'Alexandre, eux, oscillent entre soulagement et colère. "Savoir que la vie d'Alexandre s'est arrêtée à cause d'un malade, ivre, avec la rage..." regrette Valérie Lance, la mère de la jeune victime.
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