Même arme et même scooter dans les trois tueries à Toulouse et Montauban
Selon une source proche de l'enquête, les analyses balistiques confirment que l'arme utilisée dans la fusillade de ce matin, devant une école juive à Toulouse, est la même que celle utilisée lors du meurtre d'un militaire à Toulouse, puis de trois parachutistes à Montauban. Il s'agit d'une arme de calibre 11.43.
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Jusqu'ici, on n'avait relevé que des similitudes troublantes entre la fusillade de ce matin, contre une école juive, et celle contre les militaires la semaine dernière à Montauban et Toulouse. Cette fois, un élément matériel vient faire le lien entre les trois séries de meurtres. "C'est la même arme" , affirme une source proche de l'enquête.
Il s'agit d'une arme de calibre 11.43. Ce matin, le tueur a d'abord utilisé un autre pistolet, apparemment de 9 mm, à l'extérieur du collège. Cette arme s'est enrayée, ce qui l'a forcé à avoir recours à une autre arme : la même que celle utilisée deux fois auparavant pour tuer trois militaires.
L'enquête prend une autre ampleur
C'est désormais une véritable chasse à l'homme qui est lancée. Avec un autre indice : le scooter utilisé par le tueur de Toulouse. C'est le même qui a été utilisé dans les trois affaires, un scooter volé à Toulouse, il y a plus d'une semaine, juste avant le premier meurtre d'un parachutiste le 11 mars. La plaque d'immatriculation a été identifiée sur des images de surveillance ce matin, des images sur lesquelles on peut également voir le tireur poursuivre les enfants à l'intérieur du collège.
Le parquet antiterroriste de Paris avait déjà noté des ressemblances entre les trois affaires. Cela l'avait conduit dès ce matin à centraliser les trois enquêtes, diligentées pour "des faits qualifiés d'assassinat et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste" .
Plus de 200 enquêteurs sont désormais mobilisés pour tenter de retrouver l'auteur de la tuerie. Ils pourraient explorer (parmi d'autres pistes) l'hypothèse d'un ancien militaire. En 2008, trois soldats du 17e régiment de génie parachutiste, auquel appartenaient deux des trois militaires assassinés, avaient été renvoyés de l'armée pour activités néo-nazies.
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