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Les groupements de gendarmerie d'Ajaccio et de Bastia visés par deux attentats

La caserne de Bastia a été visée par un tir de roquette, et une voiture piégée a touché celle d'Ajaccio, selon France 3 Corse ViaStella.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 05/12/2013 20:40 Mis à jour le 05/12/2013 21:15

Temps de lecture : 2min

La caserne de Montesoro, à Bastia (Haute-Corse), visée par un tir de roquette, le 5 décembre 2013. (FRANCE 3 CORSE / FRANCETV INFO)

Deux attentats ont été commis contre des groupements de gendarmerie, à Bastia (Haute-Corse) et à Ajaccio (Corse-du-Sud), jeudi 5 décembre. Selon nos confrères de France 3 Corse ViaStella, la caserne de Montesoro, à Bastia, a été visée par un tir de roquette, tandis qu'une voiture piégée a explosé à l'intérieur de la caserne Battesti à Ajaccio. Les deux attentats ont été commis simultanément, peu avant 20 heures, et aucun blessé ne serait à déplorer.

A Bastia, la roquette aurait été tirée à partir d'un véhicule sur la façade de la caserne de Montesoro, siège du groupement de gendarmerie de Haute-Corse. Ces édifices sont particulièrement surveillés et équipés de moyens très perfectionnés de surveillance, notamment d'importants réseaux de caméras. Les attentats n'ont pour l'heure été revendiqués.

Sur Twitter, France 3 Corse Via Stella publie des photos des dégâts à Bastia.

#Corse Tir de rocket sur la gendarmerie de #Montesoro à #Bastia. Pas de blessés. pic.twitter.com/NxyR2gHs9e
— France 3 Corse (@FTViaStella) 5 Décembre 2013

Des nationalistes arrêtés dix jours plus tôt

Ces attentats ont été commis une dizaine de jours après une vague d'arrestations de militants et sympathisants nationalistes corses dans le cadre d'enquêtes sur des attentats contre des résidences secondaires en 2012, revendiqués par le Front de libération nationale de la Corse.

Cinq des hommes arrêtés la semaine dernière dans l'île ont été mis en examen à Paris et écroués vendredi dans ces enquêtes sur ces deux "nuits bleues" en mai et décembre 2012. Durant leur garde à vue, les cinq hommes, âgés de 25 à 45 ans, ont nié les faits qui leur sont reprochés.