Le psychanalyste Gérard Miller mis en examen pour des viols et agressions sexuelles sur six femmes, dont des mineures
Le chroniqueur est soumis à un contrôle judiciaire qui l'oblige à suivre des soins et l'empêche d'exercer une activité de psychanalyste, ainsi qu'une activité le mettant en contact avec les mineurs ou à la télévision.
Le psychanalyste Gérard Miller a été mis en examen pour des viols et agressions sexuelles sur six femmes entre 2000 et 2020, a annoncé le parquet de Paris à l'AFP, jeudi 2 octobre. En garde à vue depuis mardi, il a été présenté à un juge d'instruction jeudi. L'homme de 77 ans est désormais soumis à un contrôle judiciaire qui l'oblige à suivre des soins et l'empêche d'exercer une activité de psychanalyste, ainsi qu'une activité le mettant en contact avec les mineurs ou à la télévision.
Avant son passage devant le juge d'instruction, les faits visés étaient des viols sur quatre mineures de plus de 15 ans au moment des faits, commis entre 2000 et 2004, un viol et une agression sexuelle sur une femme majeure au moment des faits en 2019, des faits d'agression sexuelle sur une mineure de 14 ans en 2001 et d'agression sexuelle sur une femme majeure en 2020. Soit, au total, sept victimes. Le juge d'instruction n'en a finalement retenu que six. Selon les informations de franceinfo, Gérard Miller a été placé sous le statut de témoin assisté concernant la septième plaignante.
Une vingtaine de récits apportés à la justice
Le parquet de Paris avait auparavant rappelé avoir reçu une première plainte le 6 février 2024 pour des faits commis en 1995 et avoir confié une enquête à la Brigade de protection des mineurs (BPM). "A la suite de cette première plainte, une vingtaine de femmes ont apporté leur récit à la justice, relatant des scènes à caractère sexuel après une séance d'hypnose, ou une soirée alcoolisée, ou sous prétexte de rendez-vous dans un cadre professionnel", souligne le ministère public.
"Elles étaient âgées de 14 à 25 ans au moment des faits décrits", selon le parquet, d'après qui "certains de ces faits, qui auraient été susceptibles de qualification pénale, sont apparus prescrits". Au moment de l'ouverture de l'enquête préliminaire, Gérard Miller, ancienne figure de la télévision, avait assuré être "certain de n'avoir commis aucune infraction" et se disait "prêt à répondre sur chacun des faits reprochés", affirmant alors "réserver [sa] parole à l'institution judiciaire".
À regarder
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
-
Les "MedBeds, ces lits médicalisés qui affolent les complotistes
-
Front en Ukraine : des robots au secours des blessés
-
Taylor Swift : la chanteuse de tous les records
-
Robert Badinter : le discours qui a changé leur vie
-
Nouveau Premier ministre, retraites : les temps forts de l'interview de Sébastien Lecornu
-
Lennart Monterlos, détenu en Iran depuis juin, a été libéré
-
Charlie Dalin : sa course pour la vie
-
La mère de Cédric Jubillar se dit rongée par la culpabilité
-
Le convoi du président de l'Équateur attaqué par des manifestants
-
Le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort en 1981
-
Pourquoi les frais bancaires sont de plus en plus chers ?
-
Oui, en trois ans, le coût de la vie a bien augmenté !
-
Pas de Pronote dans ce collège
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
Disparition dans l'Orne : la petite fille retrouvée saine et sauve
-
"L’antisémitisme est devenu une mode", déplore Delphine Horvilleur
-
"Une pensée de l'espoir" nécessaire pour Delphine Horvilleur
-
Ils ont le droit à l’IA en classe
-
"Il y a un monde politique qui est devenu dingue. Il est temps que ça s’arrête. Ça va rendre fou tout le monde"
-
Pouvoir d'achat : les conséquences d'une France sans budget
-
Emmanuel Macron : le président lâché par les siens
-
Sébastien Lecornu : "Les ministres (...) n'auront pas le droit à des indemnités"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter