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La vigilance va être renforcée autour des sites industriels sensibles

Après les incendies mardi sur le site pétrochimique de Berre-l’Etang, dans les Bouches-du-Rhône, le ministre de l’Intérieur a demandé un renforcement de la surveillance autour des sites industriels sensibles.

franceinfo

Radio France

Publié le 15/07/2015 08:57 Mis à jour le 15/07/2015 09:25

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(L'incendie mardi du site pétrochimique de Berre-l'Etang (Bouches-du-Rhône) a poussé le gouvernement à renforcer la vigilance des sites sensibles © MAXPPP)

Quelques heures après les explosions suivies d'incendies sur le site pétrochimique LyondellBasell de Berre-l’Etang, dans les Bouches-du-Rhône, tous les préfets ont reçu mardi une note signée du ministère de l’Intérieur. Comme le révèle Le Parisien-Aujourd’hui en France , Bernard Cazeneuve leur a demandé de prendre contact avec les responsables des sites industriels sensibles dans leur zone.

L’objectif : les inciter à effectuer une inspection minutieuse des installations et vérifier notamment le bon fonctionnement des systèmes de vidéoprotection. Dans cette note, le ministre leur demande également de recenser les autres points sensibles de leur territoire, des sites qui pourraient être visés par des actes de malveillance, assure encore le quotidien.

Un millier de sites Seveso en France

La vigilance sera notamment renforcée sur les sites Seveso, des sites à risques où sont stockées ou utilisées des matières dangereuses. Il y en a 1.171 en France dont 600 dits de "seuils haut", c’est-à-dire les plus dangereux et donc soumis aux contraintes les plus strictes. Le 26 juin déjà, François Hollande avait annoncé le renforcement de la sécurité autour de ces installations, après l’attaque lancée contre l’usine d’Air Products, elle-même classée Seveso, à Saint-Quentin Fallavier, en Isère.

Par ailleurs, le parquet d’Aix-en-Provence a ouvert mardi une information judiciaire pour "destruction par incendie" après le sinistre survenu sur le site pétrochimique de LyondellBasell dans deux bacs de stockage. Les experts de la gendarmerie française ont effectué mardi après-midi les premières constatations.