Isère : un groupe de femmes revendique l'incendie à la gendarmerie de Meylan
Les auteures du texte affirment "lutter contre le sexisme" dans un communiqué publié sur un site anarcho-libertaire.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2017/11/02/phpptq0SR_1.jpg)
L'incendie criminel qui a visé la brigade de gendarmerie de Meylan (Isère), dans la nuit du 25 au 26 octobre, a été revendiqué par un groupe de femmes, sur un site anarcho-libertaire, indymedia.org. Dans un long texte dont la mise en ligne a été révélée par le Dauphiné, ces femmes affirment "lutter contre le sexisme" et "contre le genre" et expliquent leur action par une "envie de revanche".
"Nous ne voulons pas rester dans la position de victimes dans laquelle la société voudrait nous placer en nous reconnaissant comme meufs", déclarent-elles avant de détailler la façon dont elles disent avoir procédé. Elles expliquent avoir cadenassé l'accès au parking de la gendarmerie, pour "faire une blague aux pompiers", et utilisé dix litres d'essence.
"Nous avons ciblé les voitures privées des flics, au détriment des quelques sérigraphiées, parce qu'on avait envie de s'attaquer plutôt aux individus qui portent les uniformes qu'à leur fonction, plutôt à leurs biens personnels qu'à leurs outils de travail", ajoutent-elles. La revendication présente également une série de photographies réalisées pendant et après l’incendie.
"On n'est pas passé loin d'un drame"
Les enquêteurs prennent au sérieux la revendication de l'incendie à la gendarmerie de Meylan, en Isère et la vérifient, indique France Bleu Isère. Toutefois, rien ne prouve, selon les enquêteurs, que les signataires de ce communiqué soient les auteurs de l'incendie.
C'est sur ce même site qu'avait été revendiqué l'incendie du garage de la caserne du groupement de gendarmerie de l'Isère et des locaux techniques, dans la nuit du 21 septembre. Cette nouvelle revendication s'achève en forme de dédicace, adressée notamment "aux deux personnes incarcérées [dans] l'affaire de la voiture de flics brûlée", à Paris en mai 2016.
Le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, avait jugé "particulièrement inquiétant" que les gendarmes et leurs familles aient été "directement visés". "On n'est pas passé loin d'un drame", avait assuré le magistrat en mettant en garde contre une escalade "inquiétante" après plusieurs actions similaires autour de Grenoble ces derniers mois.
À regarder
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter