Voiture de police incendiée à Paris : décision sous tension après un procès "politique"
Le tribunal correctionnel de Paris rend sa décision, mercredi dans l'affaire de la voiture de police incendiée quai de Valmy, à Paris. En soutien aux prévenus, le collectif "Libérons-les" a prévu de se rassembler au palais de justice.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2017/10/10/phprbtqsC_1.jpg)
La décision du tribunal correctionnel de Paris, mercredi 11 octobre à 10 heures, dans l'affaire de la voiture de police incendiée quai de Valmy à Paris, risque d'être rendu dans un climat sous tension. Le collectif "Libérons-les", qui soutient les prévenus, appelle à un rassemblement au palais de justice, au moment du jugement.
Après des bousculades et évacuations devant la salle d'audience le procès reprend #voiturebrûlée
— David Di Giacomo (@David_DiGiacomo) 21 septembre 2017
Dans un procès que les avocats de la défense dénoncent comme étant "politique", les audiences se sont déroulées dans un climat très tendu. Si certains des prévenus reconnaissent les faits, d'autres nient toute implication. C'est le cas d'Antonin Bernanos.
"Je vous rappelle qu'Antonin, quand il a été interpellé et placé en garde à vue, les policiers ont dit : 'Vous avez le coupable, démerdez-vous pour trouver les preuves", rapporte Geneviève Bernanos, la mère d'Antonin. Le procureur a requis quatre ans de prison ferme à l'encontre de cet étudiant de 23 ans, militant antifasciste et arrière-petit fils de l'écrivain Georges Bernanos. Un prévenu incarcéré pendant 10 mois à cause, d'après lui, "d'un témoin qui raconte n'importe quoi".
Un témoignage controversé
Ce témoignage en question est celui d'un policier des renseignements. Le parquet s'appuie aussi sur les nombreuses images de l'attaque du véhicule de police. L'un des casseurs a le visage dissimulé, mais ses yeux cernés, la couleur de son caleçon ou encore ses baskets noires permettraient de confondre Antonin Bernanos.
"Cela ne tient pas", tonne son avocat. Dans une contre-enquête, il s'est évertué à montrer que ces maigres indices pouvaient désigner d'autres manifestants que son client. Le procureur admet que le tribunal va devoir trancher sans avoir ni l'ADN, ni le visage du casseur.
Après un procès sous tension, le parquet a requis, le 22 septembre dernier, des peines allant de douze mois de prison avec sursis jusqu'à huit ans de prison ferme à l'encontre des neuf prévenus.
À regarder
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter