Cet article date de plus d'un an.

Procès du "tueur de DRH" : Gabriel Fortin sommé d'assister à son procès en appel

Lundi, au premier jour d'audience, l'accusé avait soudainement demandé à sortir et à ne plus assister aux débats. La présidente l'a forcé mardi à revenir dans le box des accusés.

franceinfo - avec France Bleu Drôme Ardèche

Radio France

Publié le 14/05/2024 11:03

Temps de lecture : 1min

Le procès en appel du "tueur de DRH", Gabriel Fortin, s'est ouvert lundi 13 mai 2024 devant la cour d'assises de l'Isère. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

Gabriel Fortin a été sommé d'assister à son procès en appel, mardi 14 mai, devant la cour d'assises de l'Isère, a constaté un journaliste de France Bleu Drôme Ardèche présent à l'audience. La veille, lors de la première journée d'audience, l'accusé s'était brutalement levé et avait demandé à quitter les lieux, et de ne plus assister aux débats. Mais la présidente l'a forcé à comparaître.

À lire aussi

Procès du "tueur de DRH" : Gabriel Fortin condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans

Surnommé "le tueur de DRH", il est de nouveau jugé pour les assassinats de Géraldine Caclin, Patricia Pasquion et Estelle Luce et une tentative d'assassinat sur Bertrand Meichel. De nouveau présent devant la cour, Gabriel Fortin a assuré mardi matin qu'il ne "dirait rien" lors d'un bref échange avec la présidente ; ce à quoi elle a répondu qu'il avait en effet le droit de garder le silence. Le procès a ensuite repris normalement avec le témoignage de son ancien instructeur de vol.

Toute la journée sera consacrée à l'audition des témoins de personnalité, avant l'audition, mercredi, notamment d'un premier expert psychiatre. Gabriel Fortin, ex-ingénieur au chômage, âgé de 48 ans, originaire de Nancy, est à nouveau jugé depuis par une cour d'assises pour les assassinats d'une conseillère Pôle Emploi à Valence et de deux DRH à Guilherand-Granges et Wolfgantzen en janvier 2021, ainsi que pour tentative d'assassinat à Wattwiller. Lors de son procès en juin 2023, il avait écopé de la peine maximale devant la cour d'assises de la Drôme : la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans.