Procès du féminicide de Chahinez Daoud : la mort de la jeune femme brûlée vive aurait-elle pu être évitée ?

Publié le 24/03/2025 20:42 Mis à jour le 24/03/2025 20:44

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France 2 - S. Soubane, D. Basier, E. Galand, T. Breton, S. Tuscq-Mounet, S. Boutboul, I. Schultz, France TV Presse, France TV Studio, S. Rieux, O. Sauvayre

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L'affaire Chahinez Daoud avait suscité l'émoi du pays en 2021. La mère de famille est morte brûlée vive, aspergée d'essence par son ex-mari. Le procès de ce dernier s'est ouvert ce lundi 24 mars 2025. La victime avait déposé plusieurs plaintes contre lui.

Le visage fermé, les parents de Chahinez Daoud ont, pour la première fois ce lundi 24 mars, affronté l'assassin présumé de leur fille. Chahinez Daoud avait 31 ans et trois enfants lorsqu'en mai 2021, la mère de famille a été attaquée par son mari, Mounir Boutaa, avec lequel elle était en procédure de divorce. Après lui avoir tiré deux balles dans les jambes, ce dernier l'a aspergée d'essence et l'a brûlée vive.

Quatre mains courantes et trois plaintes

Quelques mois plus tôt, l'assassin présumé avait déjà purgé une peine pour violences conjugales sur Chahinez. À l'ouverture du procès ce lundi après-midi, il a nié avoir voulu tuer la jeune femme, évoquant un complot : "Je dénonce une association de malfaiteurs, d'elle et de sa famille", a-t-il notamment déclaré à la barre. L'homme encourt la réclusion à perpétuité. Les parents de la victime, eux, peinent à faire leur deuil. Mais ce drame aurait-il pu être évité ? Entre 2018 et 2020, la victime avait déposé quatre mains courantes et trois plaintes entre 2020 et 2021. La dernière en date avait été recueillie par un policier lui-même condamné pour violences conjugales. Nos équipes l'avaient rencontré.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.