Procès des geôliers d'ex-otages français : Mehdi Nemmouche sort du silence et nie toute implication

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - B. Delombre, A. Portes, F. Badaire, C. Gadelorge, A. de Pourquery, A. Lopez
France Télévisions

Le très attendu procès des geôliers de l'État islamique s'est ouvert lundi 17 février. Cinq hommes, dont le terroriste français Mehdi Nemmouche, comparaissent face à leurs victimes présumées, des journalistes séquestrés en Syrie.

C'est un moment que les ex-otages de l'État islamique attendent depuis plus de dix ans. Le procès de leurs geôliers, qu'ils accusent de torture et de sévices durant leur détention en Syrie, a débuté lundi 17 février. "C'est un moment où l'on vient réparer un crime", a déclaré l'ancien journaliste Nicolas Hénin, ex-otage.

"Beaucoup de violence"

Son confrère lui aussi présent au tribunal, Didier François, témoigne d'une "privation de liberté" et dit avoir subi "beaucoup de violence". Dans le box des accusés figure Mehdi Nemmouche, qui avait déjà été condamné à perpétuité pour la tuerie du musée juif de Bruxelles (Belgique) en 2014, ainsi que deux autres hommes. Un Syrien et un autre Français, Abdelmalek Tanem, sont soupçonnés d'avoir été les gardes d'une vingtaine d'otages occidentaux en Syrie, dont le journaliste américain James Foley, tué à l'été 2014. À la barre ce lundi, Mehdi Nemmouche, qui jusqu'ici avait gardé le silence, a nié son implication.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.