: Vidéo Un pilote d'"Air Cocaïne" : "Mon réflexe, c'est de rentrer dans mon pays pour m'exprimer devant la justice"
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Pascal Fauret, entouré de sa femme et de ses avocats, a rencontré la presse à Paris mardi après sa fuite en compagnie de son copilote de la République dominicaine.
"Mon réflexe, c'est de retourner dans mon pays pour m'exprimer devant la justice." Le pilote français Pascal Fauret, entouré de sa femme et de ses avocats, a rencontré la presse à Paris, mardi 27 octobre, après sa fuite en compagnie de son copilote de la République Dominicaine où ils ont été condamnés à vingt ans de prison.
"A partir du moment où on a affaire à une justice qui ne fait pas d'enquête, qui ne vous écoute pas, qui vous condamne à vingt ans pour la seule raison qu'on est français et pas fils de bon chrétien (...), mon réflexe, c'est de rentrer dans mon pays, où je pourrai m'exprimer devant la justice et clore cette affaire", a asséné le pilote. C'est sa première réaction depuis qu'il a regagné la France ce week-end dans des conditions rocambolesques.
Selon l'avocat Eric Dupond-Moretti, la fuite des pilotes est une "initiative personnelle" et non liée à "une équipe barbouzarde qui aurait été payée par l'Etat français". L'avocat a refusé de s'exprimer "sur les modalités du départ ou de l'évasion, vous appellerez ça comme vous voulez", car cette fuite "n'a pas été faite seule" et "des gens sont impliqués". Cette évasion "ne constitue absolument pas une infraction en France", a-t-il ajouté.
Le sort préoccupant des deux Français restés sur place
Le 14 août 2015, les deux pilotes ont été condamnés, avec deux autres Français, le passager, Nicolas Pisapia, et l'apporteur d'affaires, Alain Castany, restés en République dominicaine, à vingt ans de prison par le tribunal de Saint-Domingue. Quatre Dominicains ont écopé de cinq à dix ans de prison.
Le sort des deux Français restés sur place en liberté surveillée reste préoccupant, notamment celui d'Alain Castany, qui risque une amputation après avoir été "fauché par une moto" à Saint-Domingue, selon son avocat, qui a demandé son rapatriement. "Depuis le départ, on a été noyés par la dénomination 'les quatre Français', mais ce n'était pas un vol de copains", s'est défendu Pascal Fauret. "A un moment donné, j'ai géré ma vie à moi", a-t-il confié.
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