Le dirigeant historique de l'ETA Josu Ternera relaxé par le tribunal de Paris
Le dirigeant était jugé pour son appartenance à l'organisation séparatiste basque entre 2011 et 2013.
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Une première victoire, avant un prochain rendez-vous devant la justice française dans deux semaines. Le tribunal de Paris a relaxé, mercredi 1er septembre, le dirigeant historique de l'ETA Josu Ternera, n'ayant trouvé "aucune trace" de sa participation active à l'organisation séparatiste basque entre 2011 et 2013.
A 70 ans, celui qui est considéré comme le "grand-père" de l'Euskadi Ta Askatasuna ("Pays basque et liberté") était accusé d'avoir continué à y jouer un rôle actif en participant à des opérations, en vivant dans la clandestinité et en entretenant des liens avec ses membres, entre 2011 et 2013.
Il avait été rejugé à sa demande en juin, après avoir été condamné en son absence en 2017 pour sa participation à une association de malfaiteurs terroriste, alors qu'il était en cavale, à huit ans de prison.
Seize ans de cavale
Pendant son procès, le parquet avait trouvé son positionnement "ambigu" et réclamé cinq ans de prison. Josu Ternera avait, lui, rejeté les accusations en bloc et assuré avoir coupé tout lien avec l'organisation dès 2006.
L'ancien "étarra" avait cependant expliqué à la barre avoir accepté, toujours "hors" de l'appareil de l'ETA, de participer à des pourparlers de paix à Oslo (Norvège) entre 2011 et 2013, et de lire le communiqué de la dissolution de l'organisation le 3 mai 2018, "compte tenu de son expérience passée" au sein de l'ETA. Convoqué par la justice espagnole en 2002, Josu Ternera était entré en clandestinité et avait été arrêté en mai 2019, après plus de seize ans de cavale, sur le parking d'un hôpital de Savoie où il allait se faire soigner.
Vers une extradition en Espagne
Il doit de nouveau faire face à la justice française, les 13 et 14 septembre, pour répondre de son appartenance à l'ETA, cette fois-ci entre 2002 et 2005. Dans ce dossier, il a également été jugé et condamné en son absence en 2010 à cinq ans de prison en première instance, puis sept ans en appel.
Une fois ces procédures judiciaires terminées, Josu Ternera pourrait être remis à l'Espagne, la Cour de cassation ayant accepté en novembre 2020 le principe de son extradition demandée par Madrid.
Créée en 1959 sous la dictature espagnole de Franco, l'ETA est accusée d'avoir tué au moins 853 personnes durant quatre décennies de violence au nom de l'indépendance du Pays basque.
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