Soupçonnés de trahison pour le compte de la Chine, deux ex-agents secrets français ont été mis en examen
Le ministère des Armées l'a annoncé, vendredi, confirmant partiellement une information de TMC et du "Monde".
L'histoire pourrait être le scénario d'un film de James Bond. Deux ex-agents secrets français sont soupçonnés de trahison et ont été mis en examen le 22 décembre dernier, notamment pour "intelligence avec une puissance étrangère", et placés en détention provisoire, a confirmé, vendredi 25 mai, une source judiciaire à franceinfo.
Ces deux retraités de la DGSE sont mis en examen des chefs de "livraison à une puissance étrangère d'informations portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation", "intelligence avec une puissance étrangère portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation", "collecte d'informations portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation en vue d'une livraison à une puissance étrangère", "compromission du secret de la Défense nationale par une personne dépositaire du secret de la Défense nationale."
L'un d'eux a également été mis en examen du chef de "provocation directe au crime de trahison". Une troisième personne a été mise en examen pour "chef de recel des crimes et délits de trahison" et placée sous contrôle judiciaire. Le ministère des Armées a précisé, jeudi soir, qu'il s'agit de la compagne de l'un des deux ex-agents. Il n'a précisé ni la nature des faits, ni leur ampleur, ni la période à laquelle ils ont eu lieu.
Des agents doubles pour la Chine ?
TMC et Le Monde affirment que ces personnes auraient livré des informations à la Chine. Selon le quotidien, ces agents doubles "auraient été recrutés par les autorités chinoises afin d’espionner le renseignement extérieur français pour le compte de Pékin". Ce que le ministère n'a pas mentionné.
En revanche, il explique que les deux agents "ont été détectés" par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) "qui a porté à sa propre initiative ces faits à la connaissance du procureur de Paris". Selon Le Monde, les faits ont été découverts dans le cadre d'une enquête d'un autre service de renseignement, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). TMC rappelle que les personnes mises en cause encourent jusqu'à trente ans de prison.
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