Chevaux mutilés en Seine-Maritime : deux ans de prison ferme pour l'agresseur

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Article rédigé par France 2 - A. Lay, C. Schaffner, A. Develay, E. Do Nascimento, O. Sauvayre. Édité par l'agence 6Medias
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Un homme de 23 ans a été condamné vendredi 26 septembre à deux ans de prison ferme par le tribunal du Havre, pour avoir tué cinq chevaux. Il affirme souffrir de troubles psychiatriques, un motif écarté par le tribunal. Un soulagement dans le milieu équestre de Normandie, région phare de l'élevage de chevaux de course.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.



Certains ont eu les yeux arrachés, d'autres ont été blessés profondément. Sur des images, le jarret d'une jument est en sang. Elle décédera quelques heures plus tard, provoquant la colère de son propriétaire : "Au moins, vous allez voir la réalité des choses. Voilà le résultat." Au total, cinq chevaux sont morts. Dix autres ont été blessés en l'espace de quatre mois seulement, durant l'été en Normandie. Vendredi 25 septembre, l'homme à l'origine de ces mutilations, un ouvrier de 23 ans, a été condamné à quatre ans de prison, dont deux fermes.

Un jugement à la hauteur pour les propriétaires des équidés. "Oui, ça me convient, parce que le maximum, on sait qu'il ne l'aurait jamais eu. C'est bien, c'est pas mal, deux ans fermes", a commenté Thierry Hervalet. Une autre propriétaire, Marine Crouzat, se dit "soulagée" et ajoute : "Parce que je ne m'attendais pas à ce qu'il ait cette peine. Je m'étais préparée à ce que ça soit moins que ça. Du coup, je suis quand même satisfaite de ce qu'il a pris."

Pas d'abolition du discernement au moment des faits

Malgré les preuves accablantes découvertes chez lui, un cutter utilisé pour les attaques, des cordes et des biscuits pour les chevaux, l'homme a toujours nié les faits, avant de parler de pulsions. Durant tout le procès, ses avocats ont plaidé des problèmes psychiatriques, mais deux expertises ont montré qu'il n'y avait pas eu d'abolition du discernement au moment des faits. En plus de sa peine de prison, il a notamment écopé d'une obligation de soins et d'une interdiction de paraître en Seine-Maritime.

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