Androcur : "C'est une grosse étape de franchie", réagit Véronique, reconnue victime des laboratoires Bayer, Sandoz et Viatris

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Article rédigé par France 2 - A. Jolly, M. Ravier, F. Méréo, A. Morel, T. Guéry, I. Pecquet. Édité par l'agence 6Medias
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Les laboratoires pharmaceutiques Bayer, Sandoz et Viatris, ont été condamnés lundi 2 juin à verser plus de 300 000 euros à Véronique Dujardin. La plaignante a contracté des tumeurs après avoir pris de l'Androcur pendant des années pour soigner des dérèglements hormonaux.

Épuisée par la maladie et sept années de procédure, Véronique Dujardin est soulagée d'être enfin reconnue comme victime dans le scandale d'Androcur, après la condamnation de trois laboratoires pharmaceutiques, lundi 2 juin, par le tribunal de Poitiers (Vienne). Les juges ont établi qu'il existe bien un lien entre ses tumeurs au cerveau et les médicaments qu'elle a pris pendant vingt ans.

Bayer fait appel

"C'est une grosse étape de franchie, aussi au niveau psychologique", confie Véronique Dujardin, apaisée. Les groupes Bayer, Sandoz et Viatris sont condamnés à lui verser plus de 300 000 euros pour défaut d'information. Entre 1991 et 2013, Véronique a pris de l'Androcur, ou des génériques, pour traiter un dérèglement hormonal. Après une baisse progressive de la vue, trois méningiomes lui ont été diagnostiqués en 2013 : des tumeurs non cancéreuses, mais qui peuvent provoquer des handicaps neurologiques. De graves effets secondaires dont personne ne lui avait parlé, malgré plusieurs cas remontés dans les années 2000. Le groupe Bayer compte faire appel de la décision.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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