Affaire des tableaux de Guéant : un acheteur présumé identifié
Selon "L'Express", il s'agit d'un Malaisien qui aurait acheté, en 2008, deux tableaux à l'ex-secrétaire général de l'Elysée, pour 500 000 euros.
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Il s'appelle Sivajothi Muthiah Rajendram. Cet avocat malaisien amateur d'art ne serait autre que le mystérieux acheteur des tableaux de Claude Guéant, révèle L'Express, mardi 5 novembre. Alors que la justice s'interroge sur un versement de plus de 500 000 euros, depuis l'étranger, sur un compte de l'ancien ministre de l'Intérieur, ce dernier avait justifié ce virement par la vente de deux tableaux à un avocat étranger en 2008.
L'hebdomadaire révèle également qu'une commission rogatoire a été lancée par les juges français pour interroger Sivajothi Muthiah Rajendram.
Les explications de Claude Guéant n'avaient guère convaincu à l'époque. En mai, le ministère de la Culture avait révélé que l'ancien ministre n'avait pas demandé de certificat d'exportation, un document obligatoire en cas de vente de certaines œuvres à l'étranger. En outre, les spécialistes s'étaient dits sceptiques sur le prix de vente. L'ex-secrétaire général de l'Elysée affirme en effet avoir vendu deux huiles sur bois de 30 sur 60 cm du peintre flamand Andries van Eertvelt pour 500 000 euros. Une somme très élevée au regard des œuvres, selon les connaisseurs du marché de l'art.
Une simple "boîte à lettres" ?
L'Express s'est rendu à Kuala Lumpur pour tenter de rencontrer l'acheteur présumé. L'hebdomadaire s'est entendu dire que Sivajothi Muthiah Rajendram avait pris sa retraite. "Pour les enquêteurs, toute la question est aujourd'hui de savoir si le cabinet Rajendram est une simple 'boîte à lettres' dans la transaction, et si cette vente de tableaux ne cache pas des mouvements de fonds suspects", écrit le journal.
Avec cet argent, Claude Guéant s'est acheté un appartement de 90 mètres carrés dans le 16e arrondissement à Paris, d'une valeur de 717 500 euros, rappelle L'Express. Les enquêteurs avaient mis la main sur ce virement de 500 000 euros lors d'une perquisition dans le cadre de l’enquête sur le financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
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