Ils avaient braqué un Quick pour partir en Syrie : trois hommes écopent de 7 à 8 ans de prison
Les faits se sont déroulés à Coignières (Yvelines) en 2013. Les trois hommes étaient sous surveillance en raison de leur appartenance à la mouvance islamiste radicale. Ils ont été interpellés avant leur départ.
Trois hommes âgés de 30 à 36 ans ont été condamnés, jeudi 4 février, à sept et huit ans de prison pour le braquage d'un restaurant Quick à Coignières (Yvelines), dont le butin devait servir à financer le départ de l'un d'eux en Syrie pour y faire le jihad. Le tribunal correctionnel de Paris a assorti ces peines d'une période de sûreté des deux tiers.
Un quatrième prévenu, qui avait notamment fourni un couteau et un pistolet à billes pour le braquage, a été condamné à quatre ans de prison, dont la moitié avec sursis, assorti d'une mise à l'épreuve.
Comme le raconte Le Parisien, le 4 septembre 2013 dans la soirée, trois hommes cagoulés et gantés, munis d'armes de poing, en fait non létales, et d'un couteau, braquent un Quick en bordure de la Nationale 10, à Coignières (Yvelines). Montant du butin : quelque 4 000 euros. Le départ de l'un d'eux, prévu le surlendemain, n'aura pas lieu, car la police n'a pas tardé à identifier et à interpeller les suspects. Considérés comme étant des membres de la mouvance islamiste radicale, ils étaient sous surveillance.
Le principal suspect a rencontré un des tueurs du Bataclan
L'homme qui projetait de partir en Syrie, pour combattre, dit-il, le régime du président Bachar Al-Assad, pourrait avoir rencontré la veille du braquage Samy Amimour, l'un des kamikazes du Bataclan lors des attentats du 13 novembre. L'intéressé a affirmé avoir rencontré deux personnes, sans savoir précisément de qui il s'agissait. Elles devaient lui fournir des indications sur son trajet pour se rendre en Syrie. Il s'est dit "choqué" que son nom soit associé à celui d'Amimour, dont il "condamne fermement" les actes.
"Les décisions rendues par cette chambre sont cohérentes avec une société terrorisée, sauf que le rôle de la justice, c'est de ne pas être terrorisée, justement", a déclaré l'avocat du principal prévenu, Florian Lastelle, déplorant que "la répression passe avant la réinsertion."
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