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Isère : un homme tue sa femme et son fils handicapé, puis se suicide

L'homme n'a pas supporté la procédure de divorce introduite par sa femme. Leur fils de 22 ans, en fauteuil roulant, souffrait d'une maladie dégénérative grave.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 12/10/2015 11:59 Mis à jour le 12/10/2015 12:30

Temps de lecture : 1min

Des gendarmes au domicile de l'homme qui a tué sa femme et son fils handicapé avant de mettre fin à ses jours, le 12 octobre 2015 à Veurey-Voroize (Isère). (MAXPPP) — Des gendarmes au domicile de l'homme qui a tué sa femme et son fils handicapé avant de mettre fin à ses jours, le 12 octobre 2015 à Veurey-Voroize (Isère). (MAXPPP)

"L'homme a laissé des écrits : sa femme avait introduit une procédure de divorce, ce que manifestement il ne supportait pas. C'est ce qui a motivé son geste." Un homme de 48 ans a tué sa femme de 51 ans et leur fils handicapé de 22 ans par arme à feu à Veurey-Voroize (Isère) dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 octobre. Puis il a mis fin à ses jours.

"Il a tué son fils car il était gravement handicapé et qu'il ne voulait pas le laisser à la charge de ses deux jeunes sœurs", a indiqué Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République de Grenoble. Le fils de 22 ans, en fauteuil roulant, souffrait d'une maladie dégénérative grave. Son espérance de vie était très courte, selon le diagnostic des médecins.

Les deux filles du couple ont donné l'alerte

Ce sont ses deux sœurs de 12 et 17 ans, présentes au domicile familial durant le drame, qui ont donné l'alerte aux secours. Indemnes, elles ont été accueillies par leur famille avant la mise en place d'un soutien psychologique. "Elles ont été prises en charge par leur grand-mère", précise France 3 Alpes.

L'homme a utilisé une arme de poing pour tuer sa femme et son fils, avant de se suicider avec un fusil de chasse, selon les premiers éléments de l'enquête. Après les autopsies et les constatations d'usage, "l'affaire sera classée, l'action publique étant éteinte par la mort de l'auteur", a précisé le procureur de la République.