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Incidents du Stade de France : une plainte collective déposée par près de 900 supporters de Liverpool

La plainte vise l'UEFA, désignée par un rapport indépendant comme la principale responsable dans les incidents "qui ont quasiment mené au désastre" en mai dernier lors de la finale de la Ligue des champions.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 05/04/2023 21:05

Temps de lecture : 1min

Les supporters de Liverpool lors de la finale de la Ligue des champions contre le Real Madrid, au Stade de France, le 28 mai 2022. (PAUL ELLIS / AFP)

Une plainte collective au nom de 887 supporters de Liverpool victimes des graves incidents autour du Stade de France en marge de la finale de la Ligue des champions en mai dernier, a confirmé mercredi 5 avril un cabinet d'avocat londonien auprès de l'AFP. Ces plaintes "ont été déposées à la haute-cour de Liverpool", a précisé une porte-parole du cabinet Leigh Day, qui ajoute représenter 1 076 clients.

La plainte vise l'UEFA, désignée en février par un rapport indépendant comme la principale responsable dans les incidents "qui ont quasiment mené au désastre". Deux autres cabinets d'avocats, défendant près de 2 000 autres supporters, ont aussi annoncé leur intention de poursuivre l'UEFA en justice.

Scènes de chaos aux abords du stade

Le cabinet Leigh Day estime qu'en échouant à assurer un environnement sûr et paisible pour les spectateurs, l'UEFA pourrait être considérée comme légalement responsable de blessures ou séquelles psychologiques subies par les supporters des Reds. Le dispositif de maintien de l'ordre lors de cette finale, retardée de 37 minutes, a donné lieu à des scènes de chaos à Saint-Denis, provoquant une vive polémique en France et en Angleterre.

L'UEFA et les autorités françaises ont initialement pointé du doigt les supporters anglais, les accusant d'être arrivés en retard au stade et d'avoir massivement présenté des billets falsifiés. L'enquête indépendante a balayé ces accusations, dénonçant la "responsabilité première" de l'UEFA, ou celle de la Fédération française de football, ainsi que les "idées fausses" de la police française.