Incendies dans l'Hérault : un pompier volontaire avoue avoir allumé plusieurs feux pour "l'adrénaline" et la "reconnaissance sociale"
Sa voiture avait été repérée sur les lieux de départ de plusieurs feux, survenus à Saint-Jean-de-la-Blaquière, près de Montpellier (Hérault).
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Le sapeur-pompier volontaire de 37 ans interpellé, mercredi 27 juillet dans l'Hérault, a reconnu avoir provoqué plusieurs incendies ces trois dernières années autour de Saint-Jean-de-la-Blaquière où il réside, notamment pour ressentir de "l'adrénaline" et obtenir de la "reconnaissance sociale", indique le procureur de la République de Montpellier dans un communiqué jeudi. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire, a appris franceinfo ce jeudi auprès du parquet de Montpellier.
Celui qui exerce la profession de sapeur-forestier depuis vingt ans et qui est élu municipal à Saint-Jean-de-la-Blaquière a reconnu avoir déclenché des feux le 26 mai dernier à Saint-Privat ainsi que les 21 et 26 juillet au soir à Saint-Jean-de-la-Blaquière. Son véhicule avait en effet été repéré sur les lieux de plusieurs départs de feux ces deux dernières dates.
L'homme a également reconnu avoir allumé plusieurs incendies "ces trois dernières années" dans la même zone. Il a expliqué "vouloir provoquer des interventions de sapeurs-pompiers", indique le communiqué du procureur, "afin de s'extraire d'un cadre familial oppressant", de bénéficier de reconnaissance sociale, mais aussi en raison de "l'adrénaline" provoquée par ces feux.
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Suspendu à titre conservatoire
Il a été suspendu à titre conservatoire par les pompiers de l'Hérault. Dans la caserne de Saint-Jean où il travaille, les pompiers interrogés par France Bleu Hérault se disent sous le choc et expliquent ressentir un sentiment de trahison. Une cellule psychologique y a été mise en place. La hiérarchie affirme que le suspect ne présentait aucun signe de trouble psychiatrique.
Le parquet va demander son placement en détention provisoire et l'ouverture d'une information judiciaire pour "destructions de forêts, landes, maquis ou plantations d'autrui intervenues dans des conditions de nature à exposer les personnes à un dommage corporel". Ces faits sont punis de 15 ans de réclusion criminelle et de 150 000 euros d'amende.
Cet homme n'est pas mis en cause dans l'important incendie qui s'est propagé dans le secteur de Gignac le 26 juillet et qui a été "fixé" le lendemain.
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