Des flammes aux portes de la ville : le traumatisme des Marseillais

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Article rédigé par France 2 - M. Bouvier, J. Poissonnier, L.Krikorian, B.Bervas. Édité par l'agence 6medias
France Télévisions

L'incendie a surpris les habitants de Marseille, mardi 8 juillet, par sa soudaineté et sa rapidité de propagation. Certains ont eu la peur de leur vie.

Un épais nuage de fumée au cœur de la ville, du jamais vu dans la cité fosséenne. Mardi 8 juillet, les incendies ont plongé le Vieux-Port sous un brouillard jaune et les Marseillais dans l'inquiétude. Un pharmacien était aux premières loges : "Au fur et à mesure de l'avancement de l'incendie, on a vu un grand nuage de fumée qui a obscurci l'atmosphère et la lumière. Il n'y avait carrément plus de soleil. Vu l'orientation du vent, forcément, il était inévitable que le nuage passe sur la ville. Des gens ont commencé à s'inquiéter, à demander des masques. On a vendu pas mal de sérums physiologiques aussi pour nettoyer les yeux", raconte François-Xavier Pioch.

Au lendemain de l'événement, Isabelle Gotteri, donne de ses nouvelles à sa famille inquiète. "Hier soir je n'étais pas très rassurée. Vu l'évolution, ça a duré toute la nuit. Comme le feu était très rapide, ça aurait pu gagner la ville facilement".

Une peur collective et un incendie suivi de près

Si le ciel est redevenu bleu, l'odeur de brûlé, elle, persiste. Serveuse sur le Vieux-Port, Amandine Batailler a passé sa journée d'hier à nettoyer les tables remplies de cendres et à s'informer quant à la progression des flammes. "C'était plus de voir le feu se rapprocher, surtout qu'on n'est pas très loin. Vu l'intensité et la rapidité de la chose, on suivait quand même pas mal des actualités", explique l'employée. Sur le port, Sarkis Unanian nettoie à nouveau son bateau. "On a un peu des cendres partout. Aujourd'hui, on fait le carénage, on nettoie le bateau".

Ce matin, malgré une nette régression, les autorités mettent les Marseillais en garde contre de possibles nouveaux départs de feu.

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