Le ravisseur présumé de Berenyss, un homme rustre et violent, selon ses proches
Selon la sœur du suspect, l'homme avait déjà battu leur mère.
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L'homme arrêté dans la Meuse, mardi 28 avril, et suspecté d'avoir enlevé pendant plusieurs heures la petite Berenyss, le 23 avril, n'était pas identifié jusque-là "comme un prédateur" ni "comme quelqu'un susceptible de pouvoir enlever des enfants", a assuré le procureur de Briey (Meurthe-et-Moselle), Yves Le Clair.
Il n'empêche. Déjà visé par une plainte pour agressions sexuelles sur trois mineures, et condamné dans le passé pour des faits de violence, cet homme de 48 ans est décrit par ses proches – parents et voisins – comme un homme rustre et brutal.
"Je l'ai vu taper sur ma mère, traîner ma mère par terre, la taper, a raconté sa sœur, mercredi matin, sur Europe 1. Elle était presque déshabillée. Il la traînait sur la terrasse. Toute la journée, elle s'était fait taper dessus, tout ça parce que deux veaux étaient morts. Il n'a pas supporté. Il a pris la délivrance de la vache, et il a été lui balancer dans le lit." Elle affirme aussi qu'il lui est arrivé de frapper leur père.
"Les gendarmes, on les a vus souvent ici"
Selon Le Parisien (article abonnés), qui a recueilli d'autres témoignages dans le village de Montzéville (Meuse), où vivait le suspect, ses voisins le voyaient "comme un rustre, imprévisible et jamais loin de ses fusils". "Les gendarmes, on les a vus souvent ici", assure l'un d'eux. "Il y a quinze ans, écrit le quotidien, citant un voisin, il n'avait pas hésité à foncer sur la voiture du garde forestier avec un tracteur équipé d'une grande fourche." Un coup de sang qui lui a valu près d'un an de prison.
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"Certains voisins le qualifient de 'bizarre'. Pour d'autres, 'les relations sont correctes si on ne lui cherche pas des noises'…", écrit également L'Est Républicain. "Ce n'est pas la première fois qu'il a des problèmes. (...à Il était dans une dérive totale et cela ne m'étonne pas", commente un habitant de Montzéville, cité dans le quotidien régional.
Mais d'autres le décrivent surtout comme un homme "vulnérable", et affirment douter de sa culpabilité. Même sa sœur, qui en fait un portrait à charge, le décrit en homme bienveillant avec elle : "Quand j'ai perdu ma fille, c'est lui qui était là pour me soutenir."
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