Douze élèves exclus après l’agression filmée d’un camarade dans un lycée des Côtes-d'Armor

Ces exclusions définitives interviennent trois semaines après la violente agression d'un élève, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Armorique
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le lycée Fulgence-Bienvenüe de Loudéac, dans les Côtes-d’Armor. (LIONEL LE SAUX / MAXPPP)
Le lycée Fulgence-Bienvenüe de Loudéac, dans les Côtes-d’Armor. (LIONEL LE SAUX / MAXPPP)

Douze élèves du lycée Fulgence-Bienvenüe de Loudéac, dans les Côtes-d’Armor, ont été renvoyés définitivement après être passés devant un conseil de discipline, rapporte ICI Armorique (ex-France Bleu) vendredi 10 octobre, confirmant une information de Ouest-France.

Le 19 septembre, une vidéo partagée sur les réseaux sociaux montrait une dizaine d’élèves rouant de coups un camarade. Les images avaient provoqué une forte émotion au sein de l’établissement et fait réagir le ministère de l’Éducation nationale. La ministre démissionnaire Elisabeth Borne avait condamné "avec la plus grande fermeté" cette agression sur les réseaux sociaux. "La sécurité de nos élèves est une priorité absolue et des sanctions disciplinaires exemplaires seront prononcées", avait promis la ministre.

Je condamne avec la plus grande fermeté la violente agression qui a eu lieu au lycée Fulgence-Bienvenüe de Loudéac. J’apporte tout mon soutien à la victime de cette agression intolérable.

— Élisabeth Borne (@elisabeth-borne.bsky.social) 19 September 2025 at 18:38

À l’issue d’une enquête interne, plusieurs conseils de discipline ont été organisés. Le rectorat de Rennes confirme l’exclusion définitive de douze élèves. L’académie indique que "l’établissement bénéficie de l’accompagnement des équipes mobiles de sécurité, dont la mission est de soutenir les personnels et de contribuer à la préservation d’un climat scolaire serein".

Sur le volet judiciaire, la brigade de gendarmerie de Loudéac continue d'enquêter sur des faits de violences volontaires aggravées par trois circonstances : guet-apens, réunion et proximité d'un établissement scolaire.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.