Disparues de Perpignan : les enquêteurs s'orientent vers la piste criminelle
Le parquet a rouvert l'enquête sur la disparition de la maîtresse de Francisco Benitez en 2004, à Nîmes, pour "enlèvement et séquestration".
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L'information judiciaire ouverte en 2004 après la disparition de la maîtresse de Francisco Benitez, le père et mari des deux disparues de Perpignan (Pyrénées-Orientales), retrouvé pendu lundi, a été rouverte pour "enlèvement et séquestration", jeudi 8 août au soir par le parquet de Nîmes (Gard). Les enquêteurs privilégient désormais la piste criminelle pour ces deux affaires de disparition : "C'est l'élément qui a définitivement fait pencher vers l'hypothèse criminelle", estime une source proche de l'enquête citée par l'AFP.
Le procureur-adjoint de Nîmes, Eric Emmanuelidis, a annoncé que "de nouvelles investigations ont été confiées au SRPJ de Montpellier". L'unité est déjà chargée de l'enquête sur la disparition d'Allison Benitez, 19 ans, et Marie-Josée Benitez, 53 ans, la fille et la femme de l'ancien légionnaire, toutes deux introuvables depuis le 14 juillet.
De nombreuses similitudes entre les deux affaires
Lorsque le nom de Francisco Benitez a été rendu public, les enquêteurs nîmois ont été brusquement rappelés à une vieille procédure dans laquelle apparaissait le légionnaire, entendu comme témoin sur la disparition de sa maîtresse brésilienne, Simone de Oliveira Alves.
Il n'avait pas été inquiété. Mais les deux dossiers présentent suffisamment d'analogies pour que la police judiciaire chargée d'élucider les disparitions d'Allison et Marie-Josée récupère la procédure nîmoise. Elle devrait rapidement réentendre tous ceux qui avaient été interrogés à l'époque, y compris les proches de Francisco Benitez.
Comme Allison et Marie-Josée, Simone a disparu du jour au lendemain, le soir du 29 novembre 2004 à Nîmes (Gard). Comme elles, elle n'avait aucune raison apparente de le faire et d'abandonner ses quatre enfants selon ses proches. Comme elles, l'un des derniers signes de vie qu'elle ait donné est un SMS annonçant son départ. Et, comme à Perpignan, Francisco Benitez était peut-être le dernier témoin à l'avoir vue.
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