Disparition du petit Emile : "On ratisse très serré", explique un bénévole qui participe aux recherches
Une soixantaine de gendarmes, des sapeurs-pompiers et plusieurs centaines de volontaires sont mobilisés à sa recherche, autour du village du Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
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L'angoisse augmente à mesure que les recherches du petit Emile, 2 ans et demi, se poursuivent. Le petit garçon a disparu après avoir échappé à la vigilance de ses grands-parents, samedi 8 juillet en fin d'après-midi, au Vernet, un village des Alpes-de-Haute-Provence de 125 habitants, perché à 1 200 mètres d'altitude. L'enfant est depuis activement recherché par la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, appuyée par la brigade de recherches de la gendarmerie de Digne-les-Bains. Les pompiers sont également mobilisés.
>> Disparition du petit Emile : suivez notre direct concernant l'avancée des recherches
Lundi, "les recherches ont repris et se sont intensifiées", a déclaré le maire du village, François Balique, à franceinfo, précisant que "le périmètre de recherche a été élargi". Toutes les maisons de la commune ont été fouillées et une soixantaine de gendarmes ratissent la zone depuis 6 heures du matin, au moment de la reprise des recherches, dont des renforts spécialistes du secours en haute montagne, un hélicoptère et un chien de Saint-Hubert, à l'odorat très développé.
Pour les aider, de très nombreux bénévoles ont répondu présent depuis vendredi soir. Ils étaient "120 volontaires" dimanche, a relevé le maire. Un soutien venu non seulement des habitants du Vernet mais aussi "des communes environnantes". Pour faire grossir les effectifs, la fédération départementale des chasseurs des Alpes de Haute-Provence a invité sur sa page Facebook, ce week-end, "tous les chasseurs bénévoles et habitués à marcher en terrain de montagne" à se rendre au Vernet pour participer à la battue. Son président, André Pesce, assure à franceinfo que "plus de 1 200 chasseurs ont répondu, jusque dans la région lyonnaise", même s'ils n'ont pas tous été retenus.
"Il faut avoir une bonne condition physique"
"Ce matin, on était 300 à être mobilisés, en incluant les secouristes", relève Cyril Genin, salarié de la fédération, joint par franceinfo. Cet habitant du canton du Vernet a fait partie des premiers à participer aux recherches, dès vendredi. "On a vu la mobilisation des volontaires prendre de l'ampleur, au fil du week-end : les effectifs n'ont cessé de grossir", observe-t-il. Une zone "d'1,5 km autour de l'habitation des grands-parents" a été délimitée par les forces de l'ordre au sein de laquelle "plusieurs groupes de quinze personnes ont tout quadrillé, pour bien tout passer au peigne fin", explique-t-il. Chaque petit groupe est encadré par un ou deux pompiers et des gendarmes.
Les recherches ne sont malheureusement pas facilitées par la topographie des lieux : la commune du Vernet se situe dans une zone montagneuse et escarpée, parsemée de petits cours d'eau. "On traverse des zones cultivées, des prairies, des zones boisées et assez vallonnées, poursuit-il. "Heureusement, les chasseurs locaux connaissent la montagne comme leur poche", souligne André Pesce.
"Il faut être particulièrement vigilant aux zones avec une végétation très haute et elles sont nombreuses, car on a eu un printemps pluvieux. L'enfant peut se cacher ou être tombé, inconscient. On ratisse très serré."
Cyril Genin, membre de la fédération départementale des chasseurs des Alpes de Haute-Provenceà franceinfo
Autant dire qu'avec les fortes chaleurs des derniers jours, "il faut avoir une bonne condition physique" pour participer aux battues, "et être un marcheur aguerri", souligne Cyril Genin. Le département des Alpes de Haute-Provence est placé en vigilance pour canicule lundi, avec des températures atteignant les 35°C, ce qui augmente les craintes pour le petit garçon disparu.
S'il s'est perdu, il aura déjà passé deux nuits et presque deux journées entières seul, sans boire, ni manger. Lundi midi, les recherches étaient encore vaines. "Les groupes se sont rejoints au point de départ pour un ravitaillement, nous allons poursuivre les recherches dans d'autres secteurs", explique Cyril Genin à franceinfo.
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