Procès de Cédric Jubillar : la personnalité de Delphine abordée au deuxième jour d’audience

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Article rédigé par France 2 - M. Lassaga, N. Perez, D. Breysse, C. Kenck. Édité par l'agence 6Medias
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Dans le Tarn, le procès de Cédric Jubillar se poursuit. Mardi 23 septembre, c'est la personnalité de Delphine Jubillar-Aussaguel qui a été abordée avec le témoignage notamment d'un expert psychologique.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité. 

Au deuxième jour du procès, le public découvre qui était Delphine Jubillar. À la barre, c'est un enquêteur de personnalité qui retrace le portrait de l’infirmière dévouée à ses patients. Une maman, dit-il, très attachée à ses enfants, très réservée aussi. "C'était quelqu'un de très pudique, et ce depuis l'enfance. Elle a gardé ce trait de caractère, a priori, jusqu'à sa disparition, où elle ne se plaignait jamais publiquement des difficultés qu'elle pouvait rencontrer", indique Valentin Belbèze, enquêteur de personnalité.

"C'est une infirmière remarquable, Delphine Jubillar. Ça faisait des années qu'elle était dans le même hôpital. Elle était saluée par tous ses collègues, elle était persévérante. Elle a donné de son temps pendant la période Covid, elle s'est investie, elle a fait une formation pour être au plus près des patients", lance Me Malika Chmani, avocate des enfants de Delphine et Cédric Jubillar.

Une personne bienveillante

Dans le box, Cédric Jubillar semble très à l'écoute, un peu nerveux. Lundi 22 septembre, il affichait parfois un sourire, se décrivant lui-même comme quelqu'un d'extravagant. Delphine, elle, est décrite comme effacée en sa présence, totalement dans l'ombre de son mari.

Les proches de Delphine assistent à l'audience. À la barre, mardi 22 septembre, son frère parle d'une personne extrêmement bienveillante. Un homme se rend également à chaque audience. Sur le chemin du travail, il a croisé plusieurs fois le sourire de Delphine Jubillar au volant. Il n'a jamais cessé de la chercher. "Quand j'ai vu sa photo à la télé pour la première fois je me suis dit 'elle me dit quelque chose'. Je me suis souvenu quelques mois après que je l'avais croisée", témoigne-t-il.

Dans l’après-midi, les gendarmes, arrivés les premiers sur les lieux, viendront raconter ce qu'ils ont vu cette nuit du 15 au 16 décembre 2020 chez Delphine Jubillar et Cédric Jubillar.

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