Mort d'Agathe Hilairet : le suspect "reconnaît deux coups ayant entraîné la mort", selon son avocat

Publié le 12/09/2025 13:29 Mis à jour le 12/09/2025 17:25

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France 2 - O. Longueval, E. Regaud, A. Morel, N. Schulz, M. Laurent, A. Lopez. Édité par l'agence 6Medias

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L'enquête sur la mort d'Agathe Hilairet, joggeuse de 28 ans retrouvée morte en mai dernier dans un sous-bois de la Vienne, pourrait toucher à sa fin. L'ADN de la jeune femme a été retrouvé dans la voiture du principal suspect, qui vient d'avouer lui avoir porté plusieurs coups. L'homme a été mis en examen ce vendredi 12 septembre.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

À l'issue de 48 heures de garde à vue, le suspect est arrivé au tribunal de Poitiers (Vienne) ce vendredi 12 septembre au matin. Il vient d'être mis en examen pour meurtre après enlèvement et séquestration d'Agathe Hilairet. L'homme, selon ses avocats, a reconnu être responsable de la mort de la joggeuse, retrouvée morte en mai dernier après un mois de disparition."Les faits sont partiellement reconnus puisqu'il reconnaît deux coups ayant entraîné la mort, mais sans intention de la donner", explique Me Aurélien Bourdier, avocat du suspect.

Un profil dangereux et de lourds antécédents

Indice accablant : l'ADN de la joggeuse de 28 ans a été retrouvé dans la voiture du suspect, interpellé mercredi 11 septembre.

Son profil est dangereux et ses antécédents très lourds. Âgé de 59 ans, le salarié agricole habitait à seulement quelques centaines de mètres du domicile de la jeune femme. Un récidiviste, déjà condamné deux fois en 1994 puis en 2004 pour viol sur des joggeuses sous la menace d'une arme. Après 20 ans de réclusion, il a bénéficié en avril 2024 d'un aménagement de peine. Il était sous surveillance judiciaire.

Ses voisins décrivent un homme réservé : "En tant que voisin, très très discret, on ne le voyait pas, il descendait les escaliers discrètement, il fermait sa porte discrètement. Un voisin ordinaire", résume une voisine. Un homme en revanche retient quelqu'un de peu "avenant" : "Je me souviens, c'était pas quelqu'un de très avenant, clairement. Fermé sur lui, quelqu'un qui n’avait pas envie de discuter, quoi", souligne-t-il. Aujourd'hui, le parquet de Poitiers a demandé que l'homme de 59 ans soit placé en détention provisoire.