Dîner mortel en Eure-et-Loir : un homme succombe à une crise cardiaque après avoir vu son ami s'étouffer
L'hôte de 68 ans s'est étouffé avec un morceau de viande. Son convive de 38 ans a succombé à une crise cardiaque.
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Les raisons du décès de Lucien Perot et Olivier Boudin sont connues. Mercredi 2 août, ces deux amis qui dînaient ensemble au domicile du premier, à Authon-du-Perche, en Eure-et-Loir, sont morts au cours de leur repas. Leur décès, dont la cause n'était pas apparente, avait laissé les enquêteurs perplexes, selon Le Parisien.
Après une autopsie réalisée mardi 8 août, le procureur de Chartres, Rémi Coutin, a confirmé sur franceinfo que Lucien, 69 ans, s'était étouffé avec un morceau de viande. L'homme, qui était "fortement alcoolisé" selon le procureur (2,45 g par litre de sang), avait par ailleurs les "dents en mauvais état", rapporte une journaliste d'Europe 1. Son ami Olivier Boudin, 38 ans et dont le cœur était "hypertrophié" à cause d'un "mode de vie" et "d'une alimentation particulièrement déraisonnables", a, lui, fait une crise cardiaque due au choc émotionnel causé par la mort de son ami. Sa détresse aurait été aggravée par les verres bus pendant le repas, précisent nos confrères de France 3 Centre-Val de Loire. Il est "statistiquement improbable d'avoir deux décès qui surviennent dans de telles circonstances", a reconnu le procureur de Chartres.
Mystère au village
Le décès des deux amis avait alimenté les plus folles rumeurs au village. "Leur visage était paisible, ils donnaient vraiment l'impression de dormir. (...) Autour, tout était en place, les assiettes restaient entamées. Comme si le temps s'était soudainement arrêté", a confié au Parisien Patrice Leriget, le maire du village.
La thèse du botulisme, une intoxication alimentaire grave provenant d'un défaut de stérilisation, avait été envisagée, puis écartée. Des analyses des flageolets ingérés par les deux amis, conduites ce week-end en urgence par l'Institut Pasteur, étaient revenues négatives. "Notre priorité était de prévenir une crise sanitaire, au cas où cette conserve, et donc potentiellement d'autres du même lot, était empoisonnée", a détaillé Rémi Coutin auprès du Parisien. D'autres aliments sont toujours en cours d'analyses, a-t-il précisé sur franceinfo, même si "avec le résultat des autopsies, il semble qu'on ait la réponse".
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