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Deux jeunes abattus dans un nouveau règlement de comptes à Marseille

Des tueurs en voiture ont abattu deux jeunes jeudi soir vers 18h40 dans une rue des quartiers Nord de Marseille. Touchées part des balles de gros calibre, les deux victimes sont mortes sur le coup. Cela porte à 23 morts le nombre de victimes décédées dans le département depuis le début de l'année.

Ludovic Pauchant

Radio France

Publié le 01/11/2012 18:29 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 2min

Les tueurs n'ont laissé aucune chance à leurs victimes. Il
était un peu plus de 18h30 avenue Pèbre d'Aï, dans le quartier du Merlan à
Marseilles quand les deux jeunes gens, alors à bord d'une Clio noire de location, ont été
criblés de balles de gros calibre. Le premier est mort sur le coup, le deuxième
a succombé à ses blessures après l'arrivée
des marins-pompiers. Un troisième occupant, le cousin du conducteur, est parvenu à se réfugier dans un appartement voisin.

Selon son témoignage, une première voiture aurait bloqué la Clio des victimes contre le trottoir, tandis que les occupands d'une deuxième ouvraient le feu sur elles.

23 victimes depuis janvier 2012 dans le département

Ces deux nouvelles victimes s'ajoutent aux 21 autres déjà
dénombrées pour le seul département des Bouches-du-Rhône depuis le début de l'année
2012 : la plupart d'entre elles ont perdu la vie dans des guerres
de territoires pour le contrôle du marché de la drogue. Une sacoche a été découverte par les forces de l'ordre sur les lieux : elle est en cours d'expertise. Et dans la commune voisine des Pennes-Mirabeau, une Golf calcinée qui aurait été utilisée par les agresseurs.

La dernière fusillade en date avait eu lieu le 11 octobre près
du centre-ville, faisant un mort et un blessé devant le lycée Michelet, sous
les yeux des élèves en pause-déjeuner. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'était rendu sur place et avait dénoncé "un crime de trop, inacceptable ".

Plus récemment, le 6 septembre, le gouvernement avait annoncé un plan global de mesures pour endiguer la criminalité dans la deuxième ville de France et y réduire les inégalités sociales.