Violence à Marseille : le directeur sportif de l'OM lance un appel au calme
Dans une interview à "L'Equipe", José Anigo revient sur la mort de son fils, tué dans un règlement de comptes dans la cité phocéenne.
"Il faut que toute cette violence s'arrête." José Anigo, le directeur sportif de l'Olympique de Marseille, lance un appel au calme dans une interview publiée vendredi 13 septembre par le quotidien sportif L'Equipe. Il revient notamment sur la mort de son fils, Adrien Anigo, tué par balles dans le 13e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 5 septembre, dans un règlement de comptes.
"Marseille est une ville extraordinaire. On a tout pour être heureux ici. Mais il faut faire quelque chose, poursuit José Anigo. La partie nord de la ville est la partie violente. Je la connais bien. J'y ai grandi. Il y a tant de choses." "Mais concrètement, on fait quoi ?" s'interroge-t-il encore.
Une plainte contre Canal+
José Anigo annonce aussi qu'il va porter plainte contre Canal+. "Mercredi, je suis allé porter plainte contre X pour assassinat contre le procureur de la République de Marseille. Je vais aussi déposer plainte contre Canal+ et les Guignols. On ne peut pas rire de tout et on ne plaisante pas avec la mort", déclare-t-il dans l'entretien.
Dans le sketch des Guignols diffusé le 6 septembre, les experts de la police tiennent entre leurs mains un ballon de foot, en expliquant qu'il s'agit de la balle qui a tué Adrien Anigo.
"Je ne suis ni un voyou, ni un voleur"
Au journaliste de L'Equipe qui lui demande s'il faut faire un lien entre l'OM et son fils, il répond : "Tous ces amalgames pourris, je veux que ça s'arrête, ça me rend fou. (...) Mon fils aimait le foot (...) mais il était à des kilomètres et des kilomètres de l'OM." Alors que des écoutes téléphoniques dans le cadre d'une information judiciaire interrogeaient sur les rapports que José Anigo pourrait entretenir avec la pègre, le 22 février, le directeur sportif du club de foot marseillais tente de balayer sa mauvaise image. "Je voudrais être perçu comme je suis. Je ne suis ni un délinquant, ni un voyou, ni un voleur", déclare-t-il vendredi.
José Anigo raconte aussi comment il a appris la mort de son fils, comme il l'avait fait dans une interview à L'Express.fr le 6 septembre. Il s'était inquiété parce qu'Adrien Anigo n'était pas allé chercher ses enfants à l'école. "Il faut que cette violence s'arrête. J'aimerais que la mort de mon fils serve au moins à ça", conclut-il.
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