Creuse : quelles sont les hypothèses après la mort de Loan ?
Devant les enquêteurs, les parents ont avoué leur implication dans la mort du nourrisson, dont le corps a été retrouvé dimanche. Ils évoquent "une punition qui a mal tourné".
Ce sont les indications des parents qui ont guidé les enquêteurs jusqu'à Loan. Le corps sans vie du nourrisson de quatre mois, porté disparu depuis mercredi dans la Creuse, a été retrouvé, enterré près d'un étang, dimanche 31 août, a annoncé la gendarmerie nationale. Peu avant, ses parents sont passés aux aveux.
Que s'est-il passé ? Francetv info revient sur les différentes versions expliquant le drame.
"Une punition qui a mal tourné", pour les parents
Selon une source proche de l'enquête, Cédric, 31 ans, et Christelle, 24 ans, ont affirmé qu'il s'agissait d'une "punition qui a mal tourné, aux conséquences inattendues et non souhaitées".
Le couple, qui a reconnu avoir inventé l'histoire de l'enlèvement, a ensuite guidé les enquêteurs sur les lieux où ils avaient abandonné le corps du petit Loan. D'après la gendarmerie, il ne s'agit pas du lieu où ils avaient déclaré que l'enfant avait été enlevé.
Une fessée à l'origine de sa mort, d'après la grand-mère
Les déclarations de la grand-mère de l'enfant semblent accréditer la version des parents. Dans Le Parisien, Laurence, 44 ans, laisse entendre qu'une fessée donnée par le père serait à l'origine de la mort du nourrisson.
"Je me demande pourquoi [ma fille] ne l'a pas empêché de faire violence à cet enfant. Donner une fessée à un nourrisson de quatre mois, c'est complètement incompréhensible, surtout quand on sait qu'il était malade !", souligne la grand-mère, précisant que Loan avait été opéré d'une malformation cardiaque de l'aorte.
Pour elle, le couple n'avait "pas les moyens d'assumer et d'élever" Loan, né il y a quatre mois.
Un environnement violent, selon le procureur
Dimanche, le procureur de la République de Guéret n'a pas souhaité confirmer les informations communiquées par la gendarmerie. "Je prolonge les gardes à vue" de 24 heures, a simplement déclaré Sébastien Farges, avant de préciser qu'une conférence de presse aurait lieu à 18 heures.
La veille, alors que les parents venaient d'être placés en garde à vue pour "enlèvement, séquestration et violences", il avait indiqué que le "bébé [avait] pu subir des violences, sans savoir qui a pu les commettre". Il avait ajouté que l'enfant évoluait dans un climat familial violent, le père ayant été condamné en février pour violences conjugales.
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