Colis piégés visant des personnalités en Dordogne : un homme placé en garde à vue

Trois colis piégés ont été envoyés samedi depuis un bureau de poste en Dordogne. Ils visaient le député LFI Manuel Bompard, la journaliste Estelle Denis et l'humoriste Élodie Poux.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Périgord
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le logo de La Poste, le 14 septembre à Lyon (Rhône). Image d'illustration. (MATTHIEU DELATY / HANS LUCAS)
Le logo de La Poste, le 14 septembre à Lyon (Rhône). Image d'illustration. (MATTHIEU DELATY / HANS LUCAS)

Il est soupçonné d'être l'expéditeur des colis piégés envoyés à des personnalités en Dordogne en fin de semaine dernière. Un homme a été placé en garde à vue, mercredi 8 octobre dans la matinée, a appris ICI Périgord (ex-France Bleu) auprès d'une source proche de l'enquête, confirmant une information du journal Le Parisien.  

Selon cette source proche de l'enquête, pour interpeller cet homme, l'exploitation des images de vidéosurveillance a été "déterminante". Sur les colis, l'homme avait signé "Laure Loge", jeu de mot pour "horloge", et a inscrit être domicilié à Davos en Suisse.

Le 4 octobre dernier, trois colis piégés ont été envoyés depuis le bureau de poste de La Roche-Chalais, en Dordogne, visant le député LFI Manuel Bompard, la journaliste Estelle Denis et l'humoriste Élodie Poux. L'un des colis a explosé dans la fourgonnette d'un facteur à Saint-Aulaye, sans blessé, tandis que les deux autres ont été interceptés et désamorcés par les démineurs.

Selon une source proche de l’enquête, jointe en fin de semaine dernière par ICI Périgord, il s’agissait plutôt d’une "mauvaise blague, on n’est pas sur un attentat". La charge explosive n’était pas mortelle, mais il y avait un risque de blessures pour le personnel de la Poste. Le matériel utilisé à l'intérieur des colis n'était pas celui d'un amateur, selon les informations d'ICI, mais bien un dispositif technique sophistiqué.

Aucune connexion évidente entre les victimes n'a été mise en avant pour l'instant.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.