Cambriolages : le témoignage d'une victime de home-jacking

Publié le 30/09/2025 14:58 Mis à jour le 30/09/2025 17:17

Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min

France 2 - E. Pelletier, P. Mauger, J? Duboz, G. Chalivat, @RevelateursFTV, C. Hassens - Édité par l'agence 6Medias

France Télévisions

Dans le Val-de-Marne, un cambriolage violent a eu lieu dans la commune du Perreux-sur-Marne, pourtant réputée paisible. La femme victime du home-jacking s'est confiée à une équipe de France Télévisions, dans la matinée du mardi 30 septembre.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

C'était il y a deux jours seulement dans un quartier résidentiel des bords de Marne, près de Paris. Sophie B., qui vit seule dans son pavillon, est surprise dans son sommeil par quatre hommes encagoulés. Il est 4h30, dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 septembre. "Ils braquent des lumières sur vous, puis vous voyez des gens, donc vous dites : "Mais qu'est-ce que c'est ?'. On croit que c'est un film. Puis tout de suite, on percute, ça y est, on sait que ce sont des voleurs. Et après, ils m'ont ligotée, ils m'ont mis le scotch sur la bouche. Il ne faut pas résister. Parce qu'ils avaient des marteaux, un gros marteau, et une pierre. Je me suis dit : 'Ils vont me cogner si je résiste'", confie-t-elle.

Les quatre hommes sont entrés par l'arrière du pavillon, en forçant une fenêtre. Ils ont ensuite fouillé la maison frénétiquement. "Ils se sont énervés. Ils ont dit donne-nous ton sac à main. Ils voulaient de l'argent, de l'or et des choses de marque", raconte Sophie.

Un phénomène en augmentation en France

Ce n'est pas la première agression ces derniers mois dans le secteur. "On ferme bien les portes, mais bon, on ne peut rien faire d'autre. S'ils veulent venir la nuit, ils viennent la nuit", confie une habitante. "Est-ce que ce sont des gens qui surveillent, qui s'assurent que là c'est mieux qu'ailleurs ? J'en sais rien", s'interroge une autre.

Pour identifier les agresseurs, qui ont pris la fuite sans butin, l'enquête repose notamment sur des caméras de vidéosurveillance installées dans le quartier. "Nous sommes dans un secteur extrêmement prisé et nous avons des gens qui sont susceptibles de venir parce que nous avons des personnes qui sont susceptibles de détenir des sommes d'argent extrêmement importantes, que nous ne trouverons pas dans d'autres communes du département", explique Frédéric Le Coent, du syndicat Alliance police nationale.

Ces séquestrations à domicile sont parfois très violentes, comme lorsqu'une nounou a été agressée dans le 16e arrondissement de Paris. Le homejacking est un phénomène en augmentation en France : 517 affaires en 2020, 550 en 2024. En cas d'intrusion, la police conseille de coopérer et de recueillir des informations sur la tenue vestimentaire des agresseurs.

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