Cambriolage au Louvre : "L'installation d'un commissariat de police au sein du musée serait envisageable", juge sa directrice, Laurence des Cars

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - A. Hanquet, S. Soubane, A. Guin, A. Le Quéré, M. Gensse, A. Gras, N. Auer, Y. Kadouch. Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Trois jours après le cambriolage spectaculaire du Louvre, le musée a rouvert ses portes, mercredi 22 octobre. L'enquête se poursuit et, dans l'après-midi, la présidente de l'établissement, Laurence des Cars, s'est expliquée devant le Sénat, défendant le projet d'un commissariat au sein du musée.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.


Devant le plus grand musée du monde, c'est le soulagement. Le Louvre a finalement rouvert ses portes, mercredi 22 octobre, de quoi redonner le sourire à ce couple de touristes italiens qui avait dû annuler sa visite à cause du cambriolage. "On attend depuis lundi pour pouvoir venir, donc on est vraiment heureux et on espère pouvoir enfin profiter de notre visite", confient-ils.

Une ouverture sous haute sécurité. Et pour les visiteurs, impossible d'accéder à la galerie d'Apollon, là où s'est déroulé le vol. Il est même interdit de filmer l'entrée de la salle : "C'est fermé, car, comme vous le savez, c'est la salle où les joyaux ont été volés", nous indique un membre du personnel. Une salle interdite d'accès, car les investigations se poursuivent.

De son côté, le Louvre organise sa défense. Dans un enregistrement que nous nous sommes procuré, la direction du musée s'adresse à ses salariés et les félicite pour leur réaction lors du vol. "Aussi bien les agents qui sont intervenus vis-à-vis du public que ceux qui sont allés courir après les braqueurs à l'extérieur, qui les ont mis en fuite et qui ont permis à la police de récupérer des éléments", assure Dominique Buffin, responsable de la sécurité du Musée du Louvre.

Des faiblesses sécuritaires que reconnaît la direction

Même défense aujourd'hui face au sénateur. Selon la présidente du Louvre, les alarmes ont fonctionné correctement. Elle reconnaît tout de même des faiblesses au niveau de la vidéosurveillance, notamment le manque de caméras à l'intérieur et à l'extérieur du musée. "Les vidéos ont fonctionné, absolument. (...) Malheureusement, du côté de la galerie d'Apollon, la seule caméra qui est installée est orientée vers l'ouest et ne couvre donc pas le balcon concerné par les infractions", a admis en audition au Sénat, Laurence des Cars, présidente-directrice du Musée du Louvre.

Ce soir, la directrice du Louvre fait également une demande de soutien au gouvernement : "Je souhaite aussi solliciter le ministère de l'Intérieur pour étudier si l'installation d'un commissariat de police au sein du musée serait envisageable", a encore annoncé Laurence des Cars.

L'enquête se poursuit. Une centaine de policiers est toujours mobilisée pour retrouver la trace des quatre voleurs.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.