Braquage mortel de Dolomieu : les deux malfaiteurs présumés mis en examen et écroués
Trois jeunes hommes ont été mis en examen : deux pour "vol accompagné de violences ayant entraîné la mort", "vol avec arme" et "tentative de vol avec arme", et un troisième pour complicité.
Le suspect avait reconnu être l'auteur du tir mortel, samedi 2 août. Le tueur présumé d'Hugo Villerez, abattu mardi 29 juillet à Dolomieu (Isère) lors du braquage d'un bureau de tabac, a été mis en examen pour "vol accompagné de violences ayant entraîné la mort", "vol avec arme" et "tentative de vol avec arme", tout comme le deuxième braqueur présumé. Tous deux ont été placés sous mandat de dépôt, lundi 4 août. Âgés de 19 et 21 ans, ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
Un troisième suspect, soupçonné d'avoir fourni l'arme, a été mis en examen pour complicité et placé sous contrôle judiciaire, contrairement aux réquisitions du parquet qui a fait appel. Habitant à Morestel, à quelques kilomètres de Dolomieu, et dans ses environs, les trois malfaiteurs présumés avaient été appréhendés samedi matin par la gendarmerie. Jeudi, le véhicule utilisé pour le braquage du bureau de tabac avait été retrouvé, intact, sur un chemin isolé.
Le tueur présumé dit "avoir complètement paniqué"
Selon le parquet, la victime aurait suivi à l'extérieur du commerce l'un des deux braqueurs, armé d'un fusil de chasse. Les deux hommes, situés "à quelques mètres de distance l'un de l'autre", auraient eu un bref échange verbal à l'issue duquel le braqueur a ouvert le feu sur Hugo Villerez, le blessant mortellement. Le butin a finalement été estimé à 140 euros et trois cartouches de cigarettes.
Au cours de sa garde à vue, le jeune braqueur a expliqué qu'il avait intimé l'ordre à sa victime de s'arrêter alors qu'il avançait vers lui. Mais Hugo Villerez aurait semble-t-il continué d'avancer vers le malfaiteur, poussant celui-ci à descendre l'escalier du commerce à reculons. Une fois sur le bitume, le voyant toujours s'approcher, il aurait eu peur et tiré. Selon le procureur de la République à Grenoble, le tueur présumé a exprimé "des regrets et a pleuré", indiquant "avoir complètement paniqué". Il a également conduit les enquêteurs à l'endroit où il avait abandonné le fusil.
Les obsèques de la victime ont eu lieu lundi en fin de journée à Dolomieu, en présence de 700 personnes. Jeudi soir, plus d'un millier de personnes, habitants de Dolomieu, des communes avoisinantes, simples anonymes ainsi que des élus, s'étaient rassemblées sur la place centrale du village près des lieux du drame.
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