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Marseille : des heurts en marge de la manifestation en hommage aux Kurdes tués à Paris

1 500 manifestants ont été recensés par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône. Des projectiles ont été jetés sur les forces de l'ordre, des poubelles et des véhicules de police ont été incendiés.

franceinfo

Radio France

Publié le 24/12/2022 16:48 Mis à jour le 24/12/2022 17:36

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Des heurts signalés à Marseille et aussi ici à Paris lors la manifestation en hommage aux Kurdes tués rue d'Enghien. (LAURIANE DELANOE / RADIO FRANCE) — Des heurts signalés à Marseille et aussi ici à Paris lors la manifestation en hommage aux Kurdes tués rue d'Enghien. (LAURIANE DELANOE / RADIO FRANCE)

Des heurts ont éclaté à Marseille samedi 24 décembre dans l'après-midi, en marge de la manifestation en hommage aux victimes de l'attaque raciste dans le 10e arrondissement de Paris, vendredi 23 décembre. 1 500 manifestants ont été recensés par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.

>> Attaque rue d'Enghien : suivez le direct

"À l'arrivée du cortège au niveau de la préfecture, les manifestants ont jeté de nombreux projectiles sur les forces de l'ordre", indique la préfecture de police des Bouches-du-Rhône à franceinfo. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Par ailleurs, de "nombreuses" poubelles ont été incendiées. Deux véhicules de police stationnés devant le commissariat de Noailles ont été incendiés et le commissariat a été caillassé. Trois personnes ont été interpellées.

La manifestation en soutien au peuple kurde a dégénéré à Marseille. Les forces de l'ordre ont reçu de nombreux projectiles et ont répliqué en faisant usage de gaz lacrymogènes#Marseille #Faitsdivers pic.twitter.com/17IWZ0kMHK
— La Provence (@laprovence) December 24, 2022

Trois personnes ont été tuées par balle vendredi un peu avant midi, près d'un centre culturel kurde situé rue d'Enghien à Paris. Trois autres sont blessées, dont deux gravement. Le suspect a été interpellé une quinzaine de minutes après les faits. Ce retraité de 69 ans est déjà connu de la justice notamment pour attaque au sabre d'un camp de migrants, en décembre 2021 à Paris. Il a déclaré qu'il était "raciste" pour justifier son acte, selon un procès-verbal que franceinfo a pu consulter et qu'il voulait s'en prendre à la communauté kurde.