: Vidéo Procès des attentats de janvier 2015 : "Il s'agit d'un procès pour l'histoire", même si "nous n'aurons pas toute la vérité", dit le procureur de la République antiterroriste
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Jean-François Ricard, procureur de la République antiterroriste, était l'invité de franceinfo à quelques jours de l'ouverture du procès des attentats de janvier 2015.
Le procès des attentats jihadistes de janvier 2015 s'ouvre mercredi 2 septembre à Paris, et va durer plusieurs semaines. "Il s'agit d'un procès pour l'histoire", a déclaré lundi 31 août sur franceinfo Jean-François Ricard, procureur de la République antiterroriste. "C'est un procès public qui va permettre d'entendre des explications et de se rapprocher le plus possible de la vérité. Nous n'aurons pas la vérité sur beaucoup d'éléments. Il y a encore des éléments sur lesquels nous nous interrogeons", poursuit-il.
Vers un procès difficile
A quelques jours de l'ouverture du procès, Jean-François Ricard a relativisé l'absence des principaux protagnistes : les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, tous morts après les attentats de janvier 2015. "L'absence des auteurs directs va engendrer un sentiment de frustration, notamment de la part des victimes, estime le procureur du parquet national antiterroriste. Pourtant, je crois qu'on attribue beaucoup trop de poids à la présence indispensable des auteurs directs dans le box des accusés." Jean-François Ricard prend l'exemple des procès où les auteurs des attentats sont présents, ils restent souvent silencieux ou ils nient les faits : "C'est souvent encore plus frustrant parce qu'il y a parfois une véritable provocation à l'égard des victimes. On serait bien incapable de citer un seul procès terroriste dans lesquels les auteurs directs étaient présents et au cours desquels ils se sont expliqués."
Le procureur de la République antiterroriste a dit s'attendre à un procès "pénible" et "difficile" : "J'ai été moi-même avocat général d'assises en charge des affaires de terrorisme. Ce sont des procès extrêmement difficiles, des procès avec des accusés difficiles, avec parfois une logique qui leur est propre, que nous ne percevons pas toujours. Ce sont des procès également très pénibles avec des victimes qui ne comprennent pas ce qui s'est passé et qui ne peuvent pas comprendre pourquoi elles ont été victimes. Nous ne sortirons pas de ces semaines de procès avec une sérénité absolue", conclut-il.
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