Attaque au couteau à Annecy : le suspect mis en examen pour "tentatives d'assassinat", "rébellion avec arme", et placé en détention, annonce la procureure
L'homme mis en cause "n'a pas souhaité s'exprimer", ni pendant sa garde à vue de 48 heures, ni devant les juges d'instruction, a ajouté la procureure.
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L'homme mis en cause dans l'attaque au couteau, perpétrée à Annecy jeudi, qui a fait six blessés dont quatre jeunes enfants, a été mis en examen pour "tentatives d'assassinat", "rébellion avec arme", et placé en détention provisoire, a annoncé samedi 10 juin la procureure d'Annecy Line Bonnet-Mathis.
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Le suspect "n'a pas souhaité s'exprimer", ni lors de sa garde à vue de 48 heures, qui a pris fin samedi dans la matinée, ni devant les deux juges d'instruction chargés de l'enquête, a précisé la procureure en conférence de presse.
"Absence d'éléments délirants"
Lors de son interpellation, le suspect était porteur d'une arme blanche, de "deux images chrétiennes, d'une croix, de 480 euros en liquide, et d'un permis de conduire suédois". Durant sa garde à vue, il a été examiné par un médecin qui a relevé "l'absence d'éléments délirants" mais il est "prématuré" de se prononcer "sur l'absence ou la présence d'une pathologie" psychiatrique, a souligné la procureure.
Il est également trop tôt pour se prononcer sur les motivations du mis en cause, notamment car celui-ci a gardé le silence jusqu'à présent. Des témoins de l'attaque l'ont entendu évoquer "sa femme, sa fille, et Jésus-Christ", a rappelé la procureure.
Line Bonnet-Mathis a ajouté que le pronostic vital des victimes n'était "plus engagé". Sur les six personnes touchées par l'attaque au couteau du réfugié dans un parc d'Annecy, quatre très jeunes enfants de 22 à 36 mois ont dû être hospitalisés en urgence absolue. Un adulte a lui aussi été grièvement blessé, tandis qu'un autre avait été légèrement blessé.
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