Arrêt des recherches pour retrouver le ravisseur de Berenyss
La petite Berenyss, enlevée jeudi après-midi en Meurthe-et-Moselle avant d'être relâchée indemne dans les Ardennes, "ne connaissait pas" son ravisseur, selon le procureur. Les recherches ont été suspendues samedi soir, les gendarmes s'en remettent aux analyses scientifiques.
Les gendarmes ont interrompu samedi en fin de journée leurs recherches sur le terrain, s'en remettent désormais au travail des services d'enquête technique et scientifique.
Les recherches se sont poursuives samedi sur un périmètre élargi pour tenter de retrouver le ravisseur de la petite Berenyss, enlevée jeudi après-midi en Meurthe-et-Moselle avant d'être relâchée indemne, huit heures après, dans les Ardennes françaises. "Elle ne connaissait pas son agresseur ", a indiqué vendredi le procureur de Briey, Yves Le Clair.
Les enquêteurs tentaient d'établir le portrait-robot de l'homme, avec la fillette, "dans la limite des souvenirs que peut avoir une petite fille de huit ans ", indique le procureur. Le procureur a indiqué qu'aucun suspect n'était identifié. Des analyses étaient en cours vendredi sur des scellés effectués sur les vêtements de la fillette, sur son vélo retrouvé abandonné peu après sa disparition dans son village de Sancy, ainsi que sur un sachet de bonbons également retrouvé à proximité, a-t-il précisé.
Homme de 33 ans, petit, frisé ?
Quelque 200 gendarmes se sont mobilisés depuis jeudi dans les recherches et dans la traque du ravisseur de la fillette, qui circulait, selon le témoignage de la mère à bord d'un véhicule utilitaire de couleur blanche de type Kangoo. Les recherches se concentraient autour du village de Grandpré, dans les Ardennes, avec les grands moyens : hélicoptères et équipes cynophiles. Les enquêteurs recherchaient un homme de 33 ans, petit, frisé, avec une barbe naissante.
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