Mohamed Merah, en contact avec Al-Qaïda ?
Selon "Le Parisien", des juges enquêtant sur son parcours auraient retrouvé des traces de contacts entre le tueur toulousain et le réseau de terroristes islamistes.
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Les investigations menées par deux juges antiterroristes parisiens auraient permis d'établir des liens entre un haut responsable d'Al-Qaïda et Mohamed Merah, le "tueur au scooter", auteur de sept meurtres en mars 2012 à Toulouse et Montauban. Selon Le Parisien, un Kazakh, emprisonné au Pakistan pour terrorisme, aurait assuré avoir rencontré le Français dans le camp d'entraînement d'Al-Qaïda de Miranshah, situé dans la région du Waziristan.
D'après le quotidien, ce témoin de 26 ans, nommé Urynbasar Munatov, a reconnu Mohamed Merah dans une série de photos, présentées lors d'un interrogatoire : "La photo numéro 18, je l'ai vue chez Mouaz Garsallaoui, c'est lui-même qui me l'a montré." Mouaz Garsalloui est un Belgo-Tunisien considéré comme un des proches d'Oussama Ben Laden et surtout comme le responsable d'Al-Qaïda en Europe. "Mouaz m'a dit qu'il s'appelait Muhammed Mira, son deuxième prénom était Yussuf, il vivait aussi sur le territoire du Waziristan, a affirmé Munatov. Pendant un temps, il a vécu avec Mouaz à Miranshah."
Un pacte avec un lieutenant de Ben Laden ?
Des soupçons pesaient déjà sur les relations existantes entre Mohamed Merah et un réseau islamiste. Avant l'assaut mené contre son appartement toulousain, le tueur avait affirmé avoir suivi une formation dans les camps pakistanais, en septembre 2011. Mais les contacts avec Garsallaoui n'étaient jusqu'ici qu'une supposition. Si la relation était avérée, cela pourrait expliquer le niveau d'équipement et les intentions du "tueur au scooter".
"D'après les dires de Mouaz, il avait une entente avec Yussuf [le deuxième prénom de Merah], a expliqué le témoin kazakh. Si Yussuf entreprenait des actions, Mouaz les prendrait à son compte, c'est-à-dire comme ayant été organisées et exécutées selon ses directives."
Une difficulté pourrait toutefois empêcher les enquêteurs d'avancer dans leurs investigations : Mouaz Garsallaoui, désigné comme un objectif prioritaire par Interpol et la CIA, aurait été tué par un tir de drone lors d'un raid américain au-dessus du Waziristan, en octobre 2012.
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