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Vidéo Julien Dray déplore que le PS ait "laissé tomber" DSK

Publié le 14/06/2015 19:37 Mis à jour le 14/06/2015 20:24

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franceinfo

France Télévisions

L'élu socialiste a réagi à la relaxe prononcée en faveur de son ami, Dominique Strauss-Kahn, poursuivi pour proxénétisme aggravé dans l'affaire du Carlton de Lille.

Une mémoire d'éléphant. "Je me souviens de tous ceux qui me reprochaient en 2012 de l'avoir invité à mon anniversaire. Je pense que ceux qui se sont précipités à l'époque pour me critiquer doivent aujourd'hui tourner sept fois leur langue dans leur bouche", assène Julien Dray. Invité de l'émission "C Politique" sur France 5, dimanche 14 juin, le vice-président PS du conseil régional d'Ile-de-France a adressé à ses camarades socialistes une leçon de morale, après la relaxe prononcée en faveur de son ami, Dominique Strauss-Kahn, poursuivi pour proxénétisme aggravé dans l'affaire du Carlton de Lille.

"Il a trop souffert pour avoir envie de revenir en politique"

"L'amité, c'est une valeur cardinale", insiste Julien Dray, avant d'ajouter que lorsqu'"un homme est en difficulté, on ne le laisse pas tomber." DSK va-t-il faire son retour sur la scène politique ? "Il a trop souffert pour avoir envie de revenir en politique", estime l'élu socialiste, mais souhaite que l'ancien patron du FMI "contribue au débat d'idées" à gauche, car, a-t-il fait valoir, "il a des choses à dire y compris sur ce qui est en train de se passer en Europe et ça sera utile".

En avril 2012, à une semaine du second tour de la présidentielle, Julien Dray avait convié dans un bar parisien plusieurs ténors socialistes - Ségolène Royal et Manuel Valls notamment - pour fêter son anniversaire. Mais il ne les avait pas avertis de la présence de Dominique Strauss-Kahn parmi les convives. Les invités avaient alors quitté la fête précipitamment. L'ancien favori des sondages pour la présidentielle était alors empêtré dans l'affaire du Sofitel de New York, dans laquelle une femme de chambre, Nafissatou Diallo, l'accusait d'agression sexuelle.