Affaire Grégory : la grand-tante de l'enfant, convoquée devant la justice

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par franceinfo - B. Delombre, M. Dumas, W. Redonnet, N. Murvidro. Édité par l'agence 6Médias
France Télévisions

Jacqueline Jacob, la grand-tante de l'enfant dans l'affaire du petit Grégory, est convoquée vendredi 5 septembre devant la justice. Elle est soupçonnée d'avoir écrit plusieurs lettres anonymes envoyées aux parents de l'enfant, dont celle qui revendique son assassinat.

Quatre décennies après les faits, Jacqueline Jacob sera-t-elle au cœur d'un premier procès de l’affaire Grégory ? Vendredi 5 septembre, la grand-tante de l'enfant est convoquée par la justice avant une possible mise en examen pour association de malfaiteurs criminels. Les magistrats la soupçonnent d'avoir écrit plusieurs des courriers anonymes envoyés aux parents de Grégory, dont celui-ci, qui revendique le crime : "J'espère que tu mourras de chagrin le chef. Ce n'est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance, pauvre con."

La stylométrie au cœur des soupçons

Il y a quatre ans, dans l’une des rares interviews qu’elle a données, Jacqueline Jacob clamait son innocence. Aujourd’hui, son avocat, Me Frédéric Berna, décrit une femme sous le choc : "Madame Jacob est effondrée. Elle est presque en colère, elle ne comprend pas qu’on vienne lui chercher des poux, alors que son innocence ne fait aucun doute depuis très longtemps". Les magistrats pensent avoir confondu la grand-tante de Grégory en raison de plusieurs expertises, dont une concerne la stylométrie. Si la graphologie s'intéresse à la forme des lettres, la stylométrie prend en compte la syntaxe ou les tics de vocabulaire. Farfelue pour la défense, la technique est jugée prometteuse par l’avocate des époux Villemin. Si elle est mise en examen et qu’un procès a lieu, Jacqueline Jacob risque une peine pouvant aller jusqu’à quinze ans de réclusion criminelle.

Retrouvez l’intégralité de ce reportage dans la vidéo ci-dessus

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.