Lycéens interpellés à Mantes-la-Jolie : l'enquête de l'IGPN classée sans suite
L'interpellation vue dans une vidéo filmée par un policier, et montrant des dizaines de jeunes à genoux, mains sur la tête ou menottées dans le dos, avait suscité l'indignation.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2019/07/26/php0az5ZZ.jpg)
Les images de ces jeunes à genoux et les mains sur la tête avaient choqué. L'enquête préliminaire confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) portant sur l'interpellation, le 6 décembre 2018, de 151 jeunes en marge d'une mobilisation lycéenne à Mantes-la-Jolie (Yvelines) a été classée sans suite, selon un communiqué du procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine), vendredi 26 juillet.
L'interpellation vue dans une vidéo filmée par un policier, et montrant des dizaines de jeunes à genoux, mains sur la tête ou menottées dans le dos, avait suscité l'indignation sur les réseaux sociaux et dans la classe politique. Le syndicat lycéen UNL, puis dix mineurs, avaient déposé plainte, notamment pour atteinte arbitraire à la liberté individuelle, violences volontaires par dépositaire de l'autorité publique ainsi que pour diffusion illégale de l'image de personnes.
Position à genoux et mains entravées "justifié"
"Le fait de retenir les personnes interpellées en position à genoux ou assise, entravées pour certaines d'entre elles, apparaît justifié par le contexte exceptionnel de violences urbaines graves et le nombre de personnes devant être conduites dans les locaux de police, nécessitant une organisation matérielle incompressible", écrit la procureure de Nanterre, où le dossier a été dépaysé. Les plaignants "placés en garde à vue ont bénéficié des droits légaux attachés au régime de la garde à vue", souligne-t-elle également.
"Les violences déclarées au soutien des plaintes pour violences aggravées déposées au nom de quatre des plaignants ne sont corroborées ni par leurs déclarations ou les observations de leurs conseils, ni par les examens médicaux des médecins légistes, ni lors de leur présentation à un magistrat dans le cadre de la prolongation de leur garde à vue", ajoute la représentante du ministère public.
Une plainte avec constitution de partie civile
Pour l'avocat de certains plaignants, Arié Alimi, la décision du parquet de Nanterre n'a "aucune incidence" sur l'affaire puisqu'une plainte avec constitution de partie civile a été déposée le 6 mai pour qu'un juge d'instruction, "plus indépendant", selon lui, se saisisse du dossier.
"Nous questionnons la réelle volonté de l'IGPN ou encore du parquet de Nanterre d'enquêter sur la police", a-t-il déclaré à Reuters. "Nous allons donc mettre toutes nos forces au service de ces lycéens", a-t-il ajouté précisant qu'une trentaine de plaintes avaient été déposées auprès du juge d'instruction par un collège de cinq avocats.
À regarder
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter