Violences après la mort de Nahel : pourquoi la nuit de samedi soir a été plus calme que les précédentes
La cinquième nuit de violences après la mort de Nahel, samedi 1er juillet au soir, s'est avérée plus calme que les précédentes. Parmi les raisons avancées, un dispositif policier plus offensif, la mobilisation de la justice, et le rôle des familles et des éducateurs.
Samedi 1er juillet au soir, la nuit d'affrontements et de pillages a été plus calme que les précédentes. Une évolution qui s'explique d'abord par le changement de stratégie des forces de l'ordre. Mardi soir, policiers et émeutiers s'étaient fait face, à distance, sans affrontements directs. Face aux pillages, les forces de l'ordre sont allées au contact, parfois violemment. "Cette baisse d'intensité, elle est très directement due au dispositif que nous a demandé de déployer le ministre de l'Intérieur, qui a consisté à renforcer significativement notre présence, et surtout dans une posture qui se veut plus offensive", a détaillé Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
Des effectifs policiers en nette augmentation
Les effectifs policiers ont augmenté tout au long de la semaine. Le gouvernement en a même appelé à des forces d'élite : BRI, GIGN, RAID... En temps normal, ces unités n'assurent pas de telles missions. Une autre explication à l'accalmie se trouve dans la mobilisation de la justice. Des audiences en comparution immédiate ont été exceptionnellement programmées dimanche, notamment à Grenoble (Isère). Familles et éducateurs ont aussi travaillé à calmer les jeunes.
À regarder
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
-
Bac sans calculette : les conseils de Lucas Maths
-
Menace des drones : la France déploie ses armes
-
Un couple sauvé des eaux au Mexique
-
Ces méthodes spectaculaires contre les courses-poursuites
-
Opération anti-drogue : 400 policiers mobilisés à Grenoble
-
En Turquie, une femme sauvée in extremis devant un tramway
-
14 milliards d'impôts en plus, qui va payer ?
-
Gaza : comment désarmer le Hamas ?
-
Menace sur les réseaux : 100 000 euros pour t*er un juge
-
Cédric Jubillar : 30 ans requis contre l'accusé
-
Impôts, retraites, que prévoit le budget 2026 ?
-
Rihanna, reine des streams sans rien faire
-
Que changera la suspension de la réforme des retraites si elle est votée ?
-
Salaire : êtes-vous prêts à jouer la transparence ?
-
Ici, des collégiens dorment à la rue
-
Nouvelle éruption d'un volcan dans l'est de l'Indonésie
-
Cœur artificiel : l'angoisse des greffés Carmat
-
Pourquoi le vote du budget peut te concerner
-
Le nouveau ministre du Travail rouvre les débats sur les retraites
-
Laurent Nuñez, nouveau ministère de l'Intérieur, se confie sur les attentats de 2015
-
Adèle Exarchopoulos : "Quand le monde se résigne à banaliser la violence... Ce qui reste, c'est le collectif"
-
Un mois après sa mort, le message de Charlie Kirk résonne encore
-
Le rappeur SCH déclare sa flamme à Marcel Pagnol dans un film d'animation consacré au célèbre cinéaste
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter