Violences nocturnes après la mort de Nahel : la communauté internationale "inquiète" de la situation, plusieurs pays mettent en garde leurs ressortissants
La Norvège, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont notamment appelé à la prudence leurs citoyens en voyage en France.
Les réactions internationales se multiplient après la mort de Nahel et les émeutes qui ont suivi. Berlin observe "avec une certaine inquiétude ce qui se passe en France", a déclaré vendredi 30 juin le porte-parole du gouvernement allemand lors d'un point presse. Steffen Hebestreit a par ailleurs estimé que le président français et son gouvernement s'efforçaient "très activement de surmonter" la crise actuelle.
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De son côté, la Norvège a appelé vendredi ses ressortissants actuellement en France à "prendre toutes les précautions nécessaires, de même qu'à se tenir à l'écart des grands rassemblements de foule et des manifestations".
L'ONU évoque des "problèmes de racisme parmi les forces de l'ordre"
Le Royaume-Uni a également appelé ses ressortissants à la vigilance. Dans ses conseils aux voyageurs, le ministère des Affaires étrangères souligne que "les lieux et le moment des émeutes sont imprévisibles" et exhorte les Britanniques à "suivre les médias", "éviter les zones où se déroulent les émeutes" et "suivre les recommandations des autorités". De leur côté, les Etats-Unis ont invité jeudi les citoyens américains à "éviter les rassemblements de masse et les zones où l'activité policière est importante".
Enfin, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme s'est dit préoccupé par les violences qui ont éclaté après la mort de l'adolescent de 17 ans à Nanterre. "Nous appelons les autorités à garantir que le recours à la force par la police pour s'attaquer aux éléments violents lors des manifestations respecte toujours les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité", a souligné vendredi la porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani. "C'est le moment pour [la France] de s'attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l'ordre", a-t-elle ajouté.
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