Incendie dans un gîte en Charente : trois morts et deux portés disparus dans l'embrasement d'une structure accueillant des adultes en situation de handicap

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Article rédigé par France 2 - A. Lay, T. Cuny, B. Pillet, A. Morel, C. Landais, N. Berthelot. Édité par l'agence 6Medias
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Un incendie à Montmoreau (Charente), près d'Angoulême, s'est déclaré dans la nuit de dimanche à lundi 28 juillet, dans un gîte qui accueillait des adultes en situation de handicap, faisant au moins trois morts. Quatre autres personnes ont été évacuées à l'hôpital, dont une en urgence absolue.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Sur la charpente encore fumante, les pompiers s'activent sans relâche, inspectent une à une les briques. Ils tentent de mettre fin à l'incendie qui ravage cet ancien corps de ferme depuis 4h30, dans la matinée du lundi 28 juillet. Le gîte, situé au sud d'Angoulême (Charente), à Montmoreau, accueillait huit adultes en situation de handicap et quatre éducateurs. Le bilan provisoire est terrible : trois morts, deux personnes handicapées et la propriétaire des lieux. Deux autres personnes sont encore sous les décombres.

La piste accidentelle privilégiée

Un riverain qui a déjà travaillé dans le gîte en tant qu'animateur connaissait bien la propriétaire. "C'est compliqué. Le choc est terrible, terrible", confie-t-il. Seuls les chiens peuvent, pour l'heure, pénétrer à l'intérieur du bâtiment. Cet incendie serait dû à un dysfonctionnement de l'installation électrique. La piste accidentelle est, pour l'heure, privilégiée par les autorités.

"Ce gîte avait été visité par les services de l'État il y a deux ans et avait reçu un avis favorable. Il y avait les détecteurs de fumée, les extincteurs incendie, les couvertures anti-feu. Donc, au moment du contrôle, il y a deux ans, tout était aux normes", indique Jean-Charles Jobart, sous-préfet d'Angoulême.

Et Mathieu Auriol, vice-procureur de la République d'Angoulême d'ajouter que "des vérifications précises" vont être effectuées. Ces adultes, déficients mentaux, venus de Limoges, devaient passer une semaine sur place. Ils ont été pris en charge par une cellule psychologique.

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